Métiers d’avenir, peu de femmes avec une préparation adéquate


Professions techniques hautement qualifiées dans le domaine STEM. Flexibilité du temps et du lieu de travail. Ce sont ces « traits » qui se dessinent de plus en plus dans les cartes d’identité des ouvrières italiennes qui, malgré les progrès considérables enregistrés au cours des dernières décennies, continuent d’être employées dans une moindre mesure que les hommes (51,4 % contre 69,5 %), avec salaires inférieurs et avec une fréquence moindre des postes de direction.

Selon l’indice mondial de l’écart entre les sexes 2022, l’Italie se classe 63e au monde et 14e en Europe pour l’égalité des sexes, avec un score inférieur dans l’indice d’égalité des sexes de l’Eige (Institut européen pour l’égalité des sexes) à la moyenne européenne, qui voit l’Islande , la Finlande et la Norvège en tête du classement.

Mais quelque chose bouge. Selon l’étude prédictive menée par le cabinet de conseil EY avec ManpowerGroup et Sànoma Italia au sein de l’Observatoire « L’Avenir des Compétences », il existe une forte polarisation de la demande de travail, dans laquelle la dichotomie entre les métiers en croissance attendue est amplifiée ( 54% contre 37,5% en 2021) et celles qui sont estimées en baisse (26% contre 47,75% l’année précédente).

Dans ce scénario, à moyen terme, les plus grandes opportunités d’emploi se concentreront dans les professions hautement qualifiées, au détriment des professions moyennement et peu qualifiées, inversant la tendance qui voulait, en Italie, une augmentation plus marquée des emplois manuels .

Parmi les métiers dont la demande est appelée à croître, on trouve non seulement des profils aux compétences purement techniques et technologiques, mais aussi des personnalités capables de comprendre et d’expliquer la technologie et son usage, visant par exemple la transmission des savoirs et l’enseignement, la production de contenus , et l’utilisation de la technologie pour la collaboration et la conception d’expériences.



ttn-fr-11