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Les histoires qui comptent sur l’argent et la politique dans la course à la Maison Blanche
Meta a décidé de lever les restrictions sur les comptes Facebook et Instagram de Donald Trump, alors même que le candidat républicain à la présidentielle a intensifié sa rhétorique contre son directeur général Mark Zuckerberg.
Le réseau social a déclaré dans un message publié vendredi que Trump ne serait « plus soumis aux sanctions de suspension renforcées » car il estime que « le peuple américain devrait pouvoir entendre les candidats à la présidence sur les mêmes bases ».
Trump a utilisé les réseaux sociaux comme un porte-voix pour obtenir la présidence en 2016 et tout au long de son mandat à la Maison Blanche. Cependant, ses comptes Meta ont été gelés pendant deux ans à partir de début 2021, suite à ses allégations selon lesquelles l’élection de 2020 avait été truquée et à ses éloges envers un groupe de ses partisans qui ont pris d’assaut le Capitole américain le 6 janvier 2021.
En janvier 2023, Meta a restitué ses comptes à l’ancien président, mais avec des mesures de protection supplémentaires pour dissuader toute récidive. Par exemple, s’il publiait à nouveau du contenu enfreignant les règles, il risquait une suspension pouvant aller jusqu’à deux ans.
En supprimant ces garde-fous vendredi, Meta a déclaré avoir « considéré que ces sanctions étaient une réponse à des circonstances extrêmes et extraordinaires », ajoutant qu’elles n’avaient pas besoin d’être déployées.
La mise à jour, qui a été signalée pour la première fois par Axios, intervient plusieurs jours après que Trump averti sur Truth Social, sa plateforme sociale rivale, a déclaré que s’il était élu président, il « poursuivrait les fraudeurs électoraux à des niveaux jamais vus auparavant, et ils seraient envoyés en prison pour de longues périodes ».
Faisant apparemment référence au directeur général de Meta, Zuckerberg, il a ajouté : « Nous savons déjà qui vous êtes. NE LE FAITES PAS ! ZUCKERBUCKS, faites attention ! » Meta a refusé de commenter la publication.
Trump et ses partisans accusent depuis longtemps les groupes de médias sociaux de faire délibérément taire les voix conservatrices par leurs politiques de modération concernant l’intégrité des élections et la désinformation.
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Dans le cadre de sa campagne, Trump s’est engagé à démanteler ce qu’il qualifie de « cartel de censure » composé de plateformes de médias sociaux, d’universitaires et de certaines agences gouvernementales s’il remporte l’élection de novembre.
Meta a déclaré vendredi que tous les candidats à la présidence américaine resteraient soumis à ses politiques visant à prévenir les discours de haine et l’incitation à la violence.
Bien que Trump ait principalement utilisé Truth Social comme plateforme de prédilection, il a commencé à publier régulièrement sur Facebook et Instagram depuis la levée de sa suspension, et s’est inscrit le mois dernier sur la plateforme rivale TikTok, détenue par la société mère chinoise ByteDance. Il n’a cependant publié qu’une seule fois sur la plateforme rivale X.