Mesures permanentes sur la « trajectoire du problème » Emmen-Zwolle

Les mesures que l’opérateur ferroviaire Arriva a prises pour limiter les nuisances des safelanders en particulier sur la ligne Emmen-Zwolle seront permanentes. Le gouvernement central et les provinces de Drenthe et d’Overijssel veulent y consacrer plus d’un million d’euros par an.

L’itinéraire entre Emmen et Zwolle est l’itinéraire que les réfugiés empruntent vers et depuis le centre de demande de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile à Ter Apel. Les nuisances sur les lignes sont principalement causées par des safelanders, c’est-à-dire des demandeurs d’asile qui n’ont que peu ou pas de chance d’obtenir un titre de séjour. Les incidents vont du tabagisme dans le train à la violence physique et de l’évasion tarifaire au vandalisme.

Depuis cette année, un steward avec une caméra corporelle est présent dans les trains qui surveille les choses. De plus, du personnel supplémentaire est présent dans les gares d’Emmen et de Zwolle pour effectuer des contrôles de quai, de sorte que les premiers fraudeurs sont déjà repérés. Il s’agissait de mesures financées par des fonds « temporaires » du gouvernement national et provincial.

Le secrétaire d’État Eric van der Burg d’Asiel a rendu visite à Arriva à Emmen en juin et s’est entretenu avec les stewards et les chauffeurs. Il a indiqué qu’il répondrait à leurs préoccupations. Le ministère de la Justice de la Sécurité, responsable de la politique d’asile, s’est désormais engagé à verser 520 000 euros par an pour pérenniser les mesures temporaires.

Une lettre de la province d’Overijssel montre qu’Overijssel et Drenthe veulent également déposer ensemble plus d’un demi-million d’euros, dont près de deux cent mille pour le compte de Drenthe. La province ne peut pas encore le confirmer. Interrogé, Overijssel rapporte que la décision n’a pas encore été approuvée par le Conseil provincial.

Arriva a déjà déclaré plus tôt cette année qu’elle aimerait voir les mesures devenir permanentes. Cet appel est maintenant répondu. Cependant, le transporteur a déjà fait un commentaire en avril car il concernerait le « contrôle des symptômes ». Tant que le groupe de safelanders continuera d’avoir accès au train, les problèmes persisteront, avait déclaré Arriva à l’époque.

Maintenant, Arriva se dit «très satisfait» de l’argent structurel des gouvernements. « Nous nous sentons vus et entendus », déclare la porte-parole Liesbeth Oelen. « C’est la reconnaissance tant souhaitée que nous avons maintenant reçue pour les problèmes auxquels nous sommes confrontés sur les lignes de la vallée de la Vecht. »

En accordant la contribution financière, Arriva peut commencer à mettre en place une équipe de sécurité spéciale et professionnelle, composée d’employés avec une autorité dite de violence. Il s’agit d’une équipe structurelle si les deux provinces prennent également une décision finale. Oelen: « Ce groupe de personnes commencera sa formation dès que possible et fonctionnera bientôt aux côtés du groupe de stewards existant. »



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