Méroi-Benet et le mythe du Profit : voilà comment la Fête du Sport embrasse la montagne

Du jeudi au dimanche un riche programme de rencontres avec les protagonistes des grandes ascensions. Voici ce qu’il ne faut pas manquer

À la Fête du Sport, il y aura beaucoup plus d’alpinisme en plus de « l’équipe du moment », formée par Ed Viesturs et Reinhold Messner, sur scène le samedi 14. En effet, cela débutera avec une équipe sans aucun doute très soudée : les celui formé par Nives Meroi et Romano Benet , compagnons de vie comme de grandes ascensions : « Ensemble, dans les bons comme dans les mauvais moments », comme l’indique le titre de la rencontre. Même sur les 8000ers, eux, qui sont le seul couple à les avoir gravis tous et toujours ensemble (et sans utiliser d’oxygène supplémentaire), ont également vécu des moments très difficiles, comme ceux vécus en 2009, lorsqu’ils ont été contraints de s’arrêter au Kangchenjunga. parce que Romano, il n’allait pas bien. Cela semblait peu inquiétant, mais la cause était plutôt une maladie grave, affrontée et surmontée grâce à une double greffe de moelle. Trois ans plus tard, ils étaient au sommet de ce sommet de 8 000 mètres et en 2015, sur l’Annapurna, ils complétaient la série des 14 plus hautes montagnes de la planète. Nives et Romano seront sur la scène de la Philharmonie le jeudi 12 à 18h30.

Yétis

Le lendemain, à 19 heures au Palais Régional, ce sera le tour d’un grimpeur polonais très spécial, Marcin « Yeti » Tomaszewski. Un talent aux multiples facettes, pas seulement en montagne. En fait, il est également écrivain, réalisateur, photographe, créateur de vêtements et artiste. Passionné de montagne depuis son plus jeune âge, Marcin s’est spécialisé dans l’escalade, souvent seul, des « grands murs », ces grands murs verticaux, quelles que soient les hauteurs qu’ils atteignent, car l’important est de rechercher les difficultés. . Puis le samedi 14, avant le rendez-vous au Teatro Sociale avec Messner et Viesturs, il y aura une rencontre avec Andrea Lanfri intitulée « Rien n’est impossible » sur la Piazza Santa Maria Maggiore à 16h30. En fait, le Toscan a réussi à gravir l’Everest même s’il y a 8 ans, à cause d’une forme de méningite, ses deux jambes et sept doigts de ses mains ont été amputés. A 17h00 sur la Piazza Duomo, dans le cadre de la série de rencontres avec les auteurs de « Sports Books », Ed Viesturs présentera son « K2. La montagne la plus dangereuse », édité par Solferino, avec Luca Calvi.

Profit

Enfin le dimanche 15 clôture en beauté à 17h à la Philharmonie avec pour protagoniste Christophe Profit, le grand alpiniste français auteur de prouesses extraordinaires et innovantes dans les années 80 et toujours actif aujourd’hui comme guide de montagne sur « son » Mont Blanc. Aujourd’hui comme alors, il était capable d’être un compétiteur, au point de se retrouver devant les tribunaux pour défendre son idée de l’alpinisme.



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