Meppel est le Walhalla pour 1400 cyclotouristes européens cette semaine

« Nous avons posé 7 kilomètres de câble. Absurde si vous y réfléchissez. » Bart Kattenberg peut maintenant en rire, mais il a eu des semaines chargées. Il organise chaque année le Fiets4daagse à Meppel, mais cette année, il a apporté un événement supplémentaire à la ville : la Semaine européenne du cyclotourisme.

Les terrains de football du parc sportif d’Ezinge ont l’air très différents cette semaine. Ils ont été transformés en camping éphémère pour plusieurs centaines de caravanes et camping-cars. Près de 1500 touristes de plus de dix pays viennent à Meppel pour la Semaine Européenne du Cyclisme. Les vélos peuvent être déballés après une longue préparation.

« C’était toute une opération », se souvient Kattenberg. « Une opération logistique pour amener les participants sur place, ils parlent tous français. C’est tout un défi. Le deuxième défi est d’avoir de l’électricité partout, car chaque camping-car veut de l’électricité. Les groupes électrogènes sont dispersés ici et là et nous avons des kilomètres dessus câble a été posé et a ainsi créé 570 places debout au parc des sports. »

Ces places sont toutes remplies, car l’événement est populaire. « Il y aura 950 Français, 250 Polonais. Le reste viendra du Portugal, d’Espagne, de Suède, du Danemark, d’Angleterre et de Belgique », poursuit fièrement Kattenberg. Les cyclistes viennent tous sur les différents parcours tracés par l’organisation. « Ce sont tous de très beaux itinéraires. Nous allons vers le Drents-Friese Wold, Hoogeveen, la montagne VAM, mais aussi vers le sud à Staphorst. Nous pédalons également à travers Giethoorn. En fait, 360 degrés autour de Meppel. Avec un maximum de 120 kilomètres, nous ont fait des voyages tous les jours. » Le camp Westerbork et les colonies de Benevolence sont également visités.

Maintenant que tout est prêt, il ne reste plus que la barrière de la langue comme point d’attention. « Je viens de voir un grand camping-car français apparaître à côté de moi », dit Kattenberg avec un sourire. « Je dois donc retourner en prison pour faire savoir à ces gens dans mon meilleur français qu’il doit jouer. » Le vocabulaire s’est un peu rafraîchi ces dernières semaines. « Le français c’est désormais possible, mais je n’ose pas le polonais. C’est vraiment incompréhensible », conclut l’organisateur.



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