MAnuela Peretti est l’une des premières femmes en Italie à avoir eu affaire àinformations sociales sur la ménopause. Elle est la créatrice et fondatrice du projet ManuPausenée il y a 15 ans d’un jeu de mots qui associe sans surprise son nom au mot ménopause, encore considéré comme un tabou un peu partout. Chez iODonna.it, nous la connaissons et la suivons depuis un certain temps, nous avons parlé d’elle dans beaucoup de nos articles sur la ménopause car, parmi tous les blogueurs et influenceurs, c’est elle qui, à notre avis, parvient le mieux à combiner des informations scientifiques impeccables. , grâce à des médecins de diverses disciplines qui privilégient légèreté et plaisir dans leur contenu.
Manuela Peretti, alias Manupausa, est également l’une des signataires de notre Manifeste sur la Ménopause, que nous avons créé et publié le 17 octobre dernier à l’occasion de la Journée Mondiale de la Ménopause.
1. Quand avez-vous commencé à lutter activement contre la ménopause et pourquoi
Il y a quatre ans, après avoir vécu uneexpérience personnelle avec une ménopause complexe. J’ai réalisé à quel point les gens parlent peu de la ménopause et à quel point elle est courante chez de nombreuses femmes. y faire face sans être informénon préparés et souvent isolés. Avec ma page, je voulais créer un espace où je pourrais partager des expériences, se soutenir mutuellement et briser les tabous sur cette étape de la vie. Je voulais aussi mettre les femmes en contact avec différents professionnelsafin que chacun puisse faire des choix éclairés et trouver des solutions personnalisées.
2. Avez-vous remarqué des changements dans la façon dont les femmes vivent et perçoivent la ménopause ces dernières années ? Et les médecins ?
Oui, ces dernières années, j’ai remarqué un changement important tant chez les femmes que chez les médecins. Les femmes apprennent à voir la ménopause ce n’est plus seulement la fin d’une phasemais comme unopportunités de croissance et de renouveau. Cette nouvelle approche vous permet de vivre la ménopause de manière positivecomme unpossibilité de prendre soin de soiFaire préventionredécouvrez le propres priorités et traiter avec plus de sensibilisation le des choix pour votre bien-être.
Même du côté médical, je constate une évolution : les professionnels sont plus attentifs à considérer la ménopause comme une parcours individuelmieux écouter les patients et proposer des solutions diversifiées. Les progrès des thérapies et l’attention portée aux approches intégrées permettent une prise en charge plus complète de la ménopause, qui prend en compte à la fois les aspects physiques et psychologiques, favorisant ainsi une vision plus équilibrée et sereine de cette phase. Il n’y a pas encore eu de véritable changement culturel mais nous sommes sur la bonne voie.
3. Quels sont les problèmes les plus difficiles et encore mal résolus pour les femmes ?
L’une des questions les plus difficiles et encore non résolues est certainement celle de symptômes physiquescomme les bouffées de chaleur, l’insomnie et les douleurs articulaires, qui peuvent ont un fort impact sur la qualité de vie quotidienne. Un autre aspect complexe est le santé urogénitalecar des affections telles que l’atrophie vaginale et l’incontinence sont souvent vécues avec embarras et fatigue, ce qui rend difficile de parler ouvertement ou de demander de l’aide.
Ensuite, il y a le sujet deimpact psychologique de la ménopausecomme le “brouillard cérébral» et les changements émotionnels, qui peuvent également affecter le lieu de travail. Malheureusement, de nombreux environnements de travail ne prennent pas en compte ces aspects et le tabou entourant la ménopause limite les femmes, qui craignent de ne pas être comprises ou de ne pas bénéficier d’opportunités d’avancement.
Enfin, la difficulté de trouver des informations claires et un soutien adéquat reste un problème : toutes les femmes ne savent pas vers qui se tourner ni de quelles options elles disposent pour aborder la ménopause de manière informée et personnalisée.
4. Pourquoi les gens ont-ils encore peur du THS ?
La crainte du traitement hormonal substitutif (THS) découle d’un certain nombre de facteurs, notamment informations obsolètes et perceptions déformées. Dans le passé, certaines études avaient mis en évidence des risques importants liés au THS, suscitant des craintes généralisées. Aujourd’hui, cependant, le La recherche a fait de nombreux progrès et nous savons que les risques peuvent être réduits et mieux gérés. avec des approches personnalisées et des dosages ciblés.
Un autre aspect est le manque d’informations correctes : de nombreuses femmes n’ont pas une idée claire des avantages que le THS peut offrir. Souvent oui continue de considérer le THS comme un choix « dangereux », sans savoir si cela pourrait être une solution adaptée à votre situation.
Par ailleurs, il existe encore un certains stigmates sociaux et culturels: Beaucoup de femmes ont du mal à accepter l’idée d’avoir « besoin d’hormones », comme s’il s’agissait d’un signe de faiblesse ou de dépendance. Il est essentiel de créer un dialogue ouvert et accessible sur ces questions pour aider les femmes à faire des choix éclairés et à envisager sans crainte toutes les options disponibles.
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