Melons, ressources libérées pour un total de 30 milliards. Feu vert pour un nouveau forage


« Des ressources gratuites pour un total de 30 milliards », a déclaré le Premier ministre Giorgia Meloni à l’issue du MDP qui a approuvé la Nadef. « Pour 2023, nous avons fait un choix important – a-t-il expliqué -. Chez Nadef, nous avons prévu une dette nette de 4,5 % qui descend ensuite à 3 % en 2025, ce qui nous permet de libérer 22-23 milliards que nous entendons également utiliser exclusivement pour l’énergie chère. Au total, avec Nadef on identifie 30 milliards pour l’énergie chère jusqu’en 2023 ».

Giorgetti, atténuation de l’énergie chère, approche prudente

Le ministre de l’Economie, Giancarlo Giorgetti, a également assisté à la conférence de presse. A Nadef, a-t-il souligné, « l’objectif est d’atténuer les effets d’une énergie chère sur les ménages et les entreprises et sur laquelle se concentre une grande partie des interventions avec une approche prudente, réaliste et durable ».

« Baisse constante de la dette, 141,2% en 2025 »

Nadef, a déclaré Giorgetti, s’attend à une croissance du PIB de 0,6% l’année prochaine « inférieure à ce qui aurait pu être la prévision la plus optimiste ». Le déficit s’élèvera à « 4,5% contre une tendance de 3,4%, créant un espace pour faire une intervention que nous jugeons nécessaire pour les familles et les entreprises qui s’élève à environ 23 milliards pour l’énergie ». Le déficit tombera à 3% en 2025. Le gouvernement prévoit également « une baisse régulière de la dette à 141,2% en 2025 », a-t-il ajouté.

Les indications du Nadef

Le conseil des ministres a approuvé la mise à jour de la Def. Le document contient la tendance actualisée et les valeurs programmatiques des finances publiques et le cadrage macroéconomique. Le PIB augmentera cette année de 3,7 %, puis ralentira la prochaine à un taux programmatique de 0,6 %. La croissance de cette année est revue à la hausse par rapport à la tendance du précédent document préparé par le gouvernement Draghi (3,3%). Le déficit politique pour cette année est fixé à 5,6% du PIB, contre une estimation tendancielle de 5,1%. Pour l’année prochaine, le déficit programmatique descendra à 4,5%, pour s’établir ensuite à 3,7% en 2024 et 3% en 2025. La taille de la manœuvre nette 2023, telle que précisée dans le document Nadef, est estimée à environ 21 milliards et seront entièrement consacrées à la lutte contre les énergies chères.



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