Meloni: sans unités de l’Alliance atlantique, personne n’est à l’abri, la durabilité devrait être prise en compte pour 2% des dépenses

La séparation de carrière n’est pas un moyen d’attaquer les juges et sur les trois affaires impliquant le gouvernement et la majorité (Delmastro, Santanchè et la plainte pour violences sexuelles contre le fils d’Ignazio La Russa) «Je me suis limité à prendre note de ceux que je pensais qu’ils étaient des anomalies. » En conférence de presse à l’issue du sommet de l’OTAN à Vilnius Giorgia Melon veut clarifier les événements internes sur lesquels jusqu’à présent il ne s’était pas exprimé.

Meloni : Le Russe ? Je sympathise avec la fille qui dénonce

Sur le cas de Leonardo La Russa, le troisième fils du président du Sénat et représentant des Frères d’Italie Ignazio La Russa, le Premier ministre a déclaré : « En tant que mère, je comprends la souffrance du président du Sénat même si Je ne serais pas intervenu sur le fond de l’affaire ». Pour ensuite préciser : « J’ai tendance à m’associer par nature à une fille qui dénonce et je ne me pose pas le problème du timing ». Meloni a rappelé qu’« en tant que gouvernement, nous avons approuvé il y a quelques semaines un projet de loi sur les violences faites aux femmes, c’est toujours ce travail qui parle pour nous. J’espère avoir précisé mon point de vue sur cette question.

« Santanché ? Pas d’automatisme entre la notification et la démission »

« La question de Santanchè – a dit le premier ministre – est extra-politique, elle ne concerne pas son activité de ministre, qu’il exerce très bien. C’est une question très complexe, il faut la voir au fond quand le fond est bien connu, mais je crois que c’est la responsabilité des salles d’audience et non des émissions télévisées. L’anomalie est que la ministre n’est pas avisée de l’enquête, mais un journal est avisé le jour même où elle se rend à la Chambre pour le rapport. Je signale un problème de procédure. En cas d’avis de garantie au ministre ? « Aucun automatisme entre l’avis de garantie et la démission », a déclaré Meloni.

« Affaire Delmastro, le juge ne doit pas remplacer le procureur »

Quant à l’affaire Delmastro, la première ministre s’est dite « objectivement très impressionnée » : « C’est une question politique, elle concerne un responsable du gouvernement dans l’exercice de son mandat ». « Selon moi, le procès des partis et l’impartialité du juge signifie que le juge ne doit pas remplacer le procureur. Je dis cela parce que je crois que c’est le sens des déclarations du ministère de la Justice ».

De manière générale, au sujet de la justice il a souligné : « Il y a un risque de glisser dans un débat qui n’aide pas, je ne pense pas que ce que le gouvernement a dans son programme sur la justice et les choix que font les magistrats en particulier il faut combiner les affaires : ce sont deux affaires différentes, il faut les distinguer, il n’y a pas de volonté de la part du gouvernement d’ouvrir un conflit ». Le gouvernement, a-t-il ajouté, veut mener la réforme « non pas contre les magistrats, au contraire nous espérons pouvoir le faire avec la contribution des magistrats ».



ttn-fr-11