« Je ne pense pas et je ne dirai jamais que les impôts sont une belle chose, les dons gratuits sont beaux, pas les retraits imposés par la loi, pour cette raison ». Il y a « une grande responsabilité » dans « la gestion de ces ressources qui ne peuvent pas être utilisées de manière irresponsable pour garantir un consensus immédiat et facile et laisser à ceux qui viendront plus tard le soin de rembourser cette irresponsabilité ». Ainsi le Premier ministre Giorgia Meloni lors de la conférence sur les impôts à la Chambre. « L’Etat ami ne se trompera pas, c’est notre pari » a souligné le Premier ministre. « C’est un moment historique complexe au niveau international. Mais les crises deviennent une opportunité » et « nous sommes obligés d’apporter des réponses courageuses et structurelles. Et la fiscalité fait partie de ces sujets », a-t-il poursuivi.
Giorgetti : entreprise historique d’accord avec délégation et décret législatif
L’approbation en un temps record de la délégation fiscale et des décrets d’application « est une entreprise historique », « la politique est une décision », a déclaré le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti lors de l’événement sur la réforme fiscale à la Chambre. « Nous n’avons pas taxé le sel, comme cela se fait depuis des millénaires. On l’a fait un peu avec de la fumée, mais on a découvert qu’il y avait des insurrections. Ni avec du sel ni avec de la fumée, nous ne créons aucune révolution sociale ou politique, car les assiettes fiscales d’aujourd’hui ne sont pas celles d’il y a 10, 100 ou mille ans », a expliqué le ministre de l’Économie. « Aujourd’hui, les bases fiscales font principalement référence au monde des données et une réflexion nationale et supranationale serait donc nécessaire à ce sujet », a-t-il réfléchi.