“Je suis très heureux des résultats obtenus par l’Italie dans ce Conseil européen, je suis satisfait des avancées très importantes réalisées sur des sujets particulièrement délicats”. Ainsi, après la réunion du Conseil européen clôturée dans la nuit, le Premier ministre Giorgia Meloni lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
Flexibilité sur les fonds dans les conclusions du sommet
“Sept ou huit” les propositions italiennes mises en œuvre dans les conclusions du sommet. L’un d’eux était la possibilité d’une “flexibilité sur les fonds existants”. Ensuite, « l’autre chose que nous avons demandé, c’est que dans la future discussion sur le pacte de stabilité, le fait de savoir si le cofinancement national mis en place a un impact sur le ratio déficit/PIB soit pris en compte. Nous avons réussi à inclure cet élément : les décisions prises en matière d’aides d’État doivent être prises en compte dans la réforme du pacte. “La position italienne sur la question économique a été pleinement incluse dans les conclusions du sommet”.
Le soutien de l’Italie et de l’Europe réitéré à Zelensky
«L’UE pense qu’elle restera aux côtés de Kiev avec tous les outils nécessaires. J’ai réitéré hier notre entière disponibilité à Volodymyr Zelensky, mais il était important que le Conseil européen dans son ensemble le fasse au-delà des États». Dans le détail, ajoute Meloni, “la position de l’Italie est extrêmement claire et cohérente sur l’Ukraine avec un engagement à 360 degrés qui concerne le front financier, militaire et civil et je l’ai réitéré à Zelensky avec qui j’ai parlé”.
La question des approvisionnements stratégiques est essentielle pour la souveraineté de l’UE
“La discussion sur la compétitivité est une discussion stratégique que l’Italie a également soutenue”, explique le Premier ministre, énucléant ce qui était un point discuté lors du sommet. «Cela inclut la question des chaînes d’approvisionnement. Je crois que l’affaire ukrainienne sur l’énergie mais avant même la crise pandémique nous a appris comment l’UE, pour recouvrer sa souveraineté, doit récupérer la question des chaînes d’approvisionnement stratégiques”.