Une rencontre avec dix demandes. A commencer par la Zone Economique Spéciale et certains délais de reconstruction. Le Président du Conseil, Giorgia Melonia reçu hier après-midi le maire d’Amatrice au Palazzo Chigi, Giorgio Cortellesien réponse à la lettre ouverte qu’il lui a adressée à la veille du huitième anniversaire du tremblement de terre.

Le réconfort du Palazzo Chigi

«La renaissance économique et sociale des Apennins centraux est une priorité absolue de l’Exécutif», c’est l’assurance donnée par le premier ministre au maire du village qui fut le symbole du tremblement de terre de 2016, qui a tué 299 personnes. Dès son retour de vacances, Meloni a voulu donner ce « signe de proximité » fortement réclamé par ceux qui sont encore aux prises avec les zones rouges, avec des milliers de personnes déplacées et avec un dépeuplement inquiétant. « Le président Meloni a renouvelé l’engagement du gouvernement à achever la reconstruction et à restaurer la sécurité et le développement des territoires touchés par le tremblement de terre », informe une note du Palazzo Chigi, qui qualifie « d’essentielle » la contribution des institutions locales. Et le maire Cortellesi « remercie chaleureusement » le Premier ministre « pour sa proximité, pour son engagement et pour le message » envoyé le 24 août dernier.

Les demandes d’Amatrice

Pendant environ quarante minutes, le premier ministre a écouté toutes les questions posées par le maire Cortellesi. « Maintenant, je dois les trier entre les différents ministères », aurait-il commenté à la fin, après avoir noté pour chaque dossier – celui qui était présent nous le dit – les noms des différents ministres compétents. Les plus récurrents étaient les noms de Giorgetti et Musumecipour apporter des réponses aux dix questions posées par le maire d’Amatrice.

Zes et certaines heures

Tout d’abord, la demande d’une zone à fiscalité préférentielle arrivera sur la table des chefs de l’Économie, pour les pays qui ont encore des zones rouges. Comme Amatrice, Accumoli et Arquata del Tronto, détruites par le tremblement de terre du 24 août 2016. Les maires de ce coin des Apennins, entre Latium, Marches et Ombrie, réclament des allègements fiscaux pour soutenir les entreprises déjà actives dans la région et tenter d’attirer d’autres intéressés à investir. La région du Haut Latium est restée exclue du Des Zes uniques dans le Sudqui s’arrête quelques kilomètres plus au sud, dans les Abruzzes. Celle d’une ZES ou d’une ZLS, Zone Logistique Spéciale est une urgence déjà haut et fort soulevée par le réseau économique et sur laquelle le Commissaire Extraordinaire à la Reconstruction, Guido Castelliil s’est engagé dans une interview avec «IlSole24ore».

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La reconstruction

Huit ans après le séisme, le nombre de grues a augmenté, signe d’une reconstruction qui commence à se faire plus tangible, notamment dans les nombreux hameaux des communes. Mais les centres historiques, cœur battant de la vie de ces villages médiévaux, restent une zone rouge, avec des démolitions encore à réaliser dans certains cas et des décombres qui viennent d’être enlevés. C’est pour cette raison que lors du premier ministre, le maire d’Amatrice a réitéré la nécessité d’avoir certaines règles et délais pour terminer les travaux.



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