Mélenchon s’inquiète du succès historique du Rassemblement national d’extrême droite, qui a remporté 89 sièges. « Personne n’a vu cela venir », a déclaré Mélenchon. Pour contrer « la confusion et la fragmentation » de la gauche au parlement, il a appelé à des groupes politiques. « Je pense que nous devons être et rester une alternative unie. »
Cependant, l’idée n’est pas universellement bien accueillie. Par exemple, le Parti socialiste, les Verts d’EELV et le Parti communiste français (PCF) ont déjà rejeté la proposition. Selon ces partis, il était convenu dans l’accord de coalition Nupes qu’il y aurait un intergroupe, mais pas de groupe mixte.
Valérie Rabault du parti socialiste PS s’est également opposée à la proposition. « La gauche est multiforme et représente une grande diversité à l’Assemblée nationale. Couper cette diversité est une erreur contre laquelle je suis », a-t-elle déclaré sur Twitter.