Méfiez-vous des profiteurs de guerre

Tout devient plus cher. Mais on espère que les géants des supermarchés resteront aussi critiques à l’égard des hausses de prix qu’ils l’étaient en janvier, écrit la directrice de l’information Saskia van Westthreenen.

Au début de cette année, le thé Fuze a disparu des rayons de la chaîne de supermarchés Jumbo. Albert Heijn l’a également défendu. La chaîne a temporairement cessé d’approvisionner Nestlé (Maggi, Nescafé, KitKat). Ce groupe voulait mettre en œuvre des augmentations de prix de plus de 20 %, qui, selon le grand grutter, étaient « insuffisamment expliquées par des augmentations de coûts ».

Pendant ce temps, de nouveaux nuages ​​sombres se profilent à l’horizon. Les messages sur les produits d’épicerie plus chers se bousculent. Pâte de noisette, pain, bois, huile, essence, une personne oserait à peine sortir de chez elle. Là où la couronne était autrefois la raison des augmentations de prix, c’est maintenant la guerre en Ukraine.

Soi-disant : la vie devient plus chère. Démontrable, par exemple en raison de notre facture énergétique plus chère, en partie due au fait que nous nous détournons du gaz russe et du pétrole russe. Matières premières, matériel d’emballage, transport, tout augmente de prix. Pourtant, il faut être prudent. Parce que dans les mauvais moments, il y a toujours des profiteurs qui essaient de tirer profit de quelque chose.

Un bon exemple est le prix d’un pot de Nutella. Le producteur a tiré la sonnette d’alarme en raison de récoltes de noisettes décevantes en Turquie. Résultat : rareté, hausse des prix et pâte à tartiner aux noisettes plus chère. En janvier, les chiffres annuels préliminaires du grand propriétaire Ferrero ont été annoncés. Avec 988 millions d’euros, il s’est avéré avoir réalisé le bénéfice net le plus élevé en dix ans.

Le secteur du pain a émis un avertissement cette semaine. Maintenant que le grenier de l’Europe est en feu, le prix d’une miche de pain pourrait doubler. C’est un calcul utile. Interne du milieu des affaires l’expliquait récemment dans ses moindres détails : pour un pain industriel à 1 euro, où la farine représente 20 % du prix, une augmentation de 50 % du prix de la farine rend en théorie le pain 10 % plus cher.

Dans le cas des boulangers, l’emballage, l’énergie et les transports jouent également un rôle dans l’augmentation des prix. Mais surtout, on peut espérer que les géants de la grande distribution resteront aussi critiques vis-à-vis des hausses de prix dans la période à venir qu’ils l’étaient en janvier. Ne serait-ce que pour éviter qu’une crise comme celle-ci ne soit détournée par un seul grand producteur pour remplir la serre. Ce serait vraiment injuste.



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