Médias américains : les États-Unis vont interdire les importations de pétrole russe

Les États-Unis sont sur le point d’interdire les importations de pétrole russe. Bloomberg rapporte cela sur la base de sources anonymes mais bien informées. L’annonce pourrait avoir lieu aujourd’hui ou demain, a également déclaré le sénateur américain Chris Coons.

Selon les sources anonymes, les États-Unis cibleraient entre autres le pétrole russe, le gaz naturel liquéfié et le charbon. Le sénateur démocrate Chris Coons a confirmé dans une interview à CNN qu’une interdiction du pétrole est probable. Coons a également déclaré que l’interdiction de l’énergie peut être attendue aujourd’hui ou demain.

Les médias américains rapportent que Biden annoncerait l’interdiction d’importer à 10h45 à Washington (16h45 heure belge). La Maison Blanche a refusé d’entrer dans les détails, déclarant seulement que le président annoncerait alors des mesures contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine.

L’Europe 

Bloomberg rapporte que la décision américaine d’interdire le pétrole russe a été prise en étroite consultation avec les alliés européens. L’Europe elle-même ne participera pas à l’interdiction, a rapporté l’agence de presse financière. Plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, s’opposeraient à une telle démarche. D’autres États membres comme la Pologne feraient pression sur le bloc de pays pour qu’il s’attaque aux combustibles fossiles.

Si les États-Unis interdisaient à eux seuls le pétrole russe, les experts disent que cela aurait un impact sur 400 000 barils par jour.

Marché mondial

Le vice-Premier ministre russe Aleksandr Novak a averti hier qu’une interdiction des importations de pétrole russe « pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour le marché mondial ». Selon lui, la hausse des prix qui suit une telle sanction est « imprévisible ». Le pétrole pourrait alors coûter « plus de 300 dollars le baril et peut-être même plus ».

Suite aux rumeurs d’interdiction du pétrole, le prix du pétrole a déjà grimpé hier, au plus haut depuis 2008. Depuis lors, du terrain a été perdu, mais le baril de pétrole coûte toujours environ 120 USD.



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