Le directeur de l’équipe italienne de Woking a expliqué qu’à son avis, les hiérarchies sont établies sur la piste et non par contrat.

Marco Bruckner

27 août – 14h46 -MILAN

Ce fut un très doux retour de vacances pour McLaren et Lando Norris. L’Anglais du Team Papaya a battu la concurrence aux Pays-Bas, remportant le GP avec plus de 20 secondes d’avance sur son rival et hôte Max Verstappen. Les performances de la voiture Woking ont stupéfié tout le monde, à commencer par Red Bull, qui doit désormais se mettre à l’abri pour se défendre des tentatives de retour de l’équipe dirigée par Andrea Stella. Ce dernier, quant à lui, profite de la victoire à Zandvoort, un week-end au cours duquel Norris a également décroché la pole. L’objectif principal de McLaren, comme l’a déclaré à plusieurs reprises Stella lui-même, est le championnat des constructeurs, mais après la domination de Lando lors du dernier GP, les espoirs de pouvoir rouvrir le titre des pilotes ont augmenté. Dans une course en tête-à-tête serrée, chaque détail compte, y compris les ordres des équipes, un sujet évoqué par Stella lui-même lors de la conférence de presse à la fin du GP : « Pour chaque course, nous analysons les situations et dans 50-50 situations ou dans les cas où, dans ce cas (compte tenu de la situation du classement, ndlr), Lando pourrait avoir besoin d’un peu plus de soutien de la part de l’équipe, nous le lui donnerons. »

intégrité

L’ouverture partielle de Stella aux ordres d’équipe souligne à quel point Woking est confiant dans sa capacité à se battre pour le championnat du monde. En Hongrie, en effet, Norris a été contraint de céder la place à son coéquipier Oscar Piastri (l’Australien était en tout cas en tête avant les arrêts aux stands effectués par McLaren, protagoniste d’une gestion de pilote moins que parfaite à cette occasion), malgré l’Anglais ayant la possibilité de récupérer des points sur le leader du Championnat du Monde Max Verstappen. Quoi qu’il en soit, Stella a voulu souligner à quel point l’unité de l’équipe est essentielle pour qu’il puisse viser les deux Championnats du Monde : « En général, notre approche est d’être correcte, d’avoir, comme on dit, l’intégrité dans le façon dont nous courons ». Le directeur de l’équipe italienne a également envoyé un message à Oscar Piastri, soulignant que l’avis de ce dernier sera toujours pris en compte dans les situations délicates : « L’équipe comprend également Oscar. Par exemple, l’équipe ne doit pas faire des choses qui ne semblent pas raisonnables à Oscar. Nous sommes ensemble. »

hiérarchies

Ces dernières années, des couples de pilotes très intéressants se sont formés dans les écuries de Formule 1, dont McLaren avec Norris et Piastri, et celles de Ferrari et Mercedes, formées respectivement par Leclerc et Sainz et Hamilton et Russell. L’existence de tels duos compétitifs a fait que le débat sur les premier et deuxième pilotes est devenu plus aigu ces dernières saisons : est-il préférable pour une équipe de tout miser sur une seule étoile ou de laisser ses deux pilotes exprimer le meilleur d’eux-mêmes ? Andrea Stella s’est prononcée sur le sujet, précisant que selon lui les hiérarchies s’établissent sur la piste et non par contrat : « Je ne cesse de répéter que je ne connais aucun pilote qui veuille être numéro un par contrat. Les pilotes veulent être numéro un parce qu’ils sont rapides sur la piste. »





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