Mbappé-Dembelé fait des étincelles. Un PSG exagéré accable Lyon

L’équipe de Luis Enrique a marqué quatre buts contre ses adversaires. Donnarumma a également bien fait

Alexandre Grandesso

– Paris

Course à sens unique. Victoire écrasante, comme et peut-être même plus que prévue. Lyon est le grand malade de ce début de saison, entre un marché effervescent qui ne sort que pour remettre de l’ordre dans les comptes mis sous contrôle par la Ligue, et des querelles entre anciens et nouveaux propriétaires. Bref, ce n’était pas le meilleur moment pour défier un PSG en ascension verticale, écrasant et impitoyable, qui a marqué avec Mbappé, à deux reprises, mais aussi avec Hakimi et Asensio. Di Tolisso, sur penalty, le but des propriétaires.

but

Cependant, l’équipe de Luis Enrique menait déjà 4-0 à la fin de la première mi-temps. Et déjà devant après 4′ avec un penalty obtenu par Ugarte et transformé par Mbappé. Le premier scintillement d’une longue série, avec le doublé à la 20e minute, sur une action orchestrée entre les dribbles de Dembélé depuis la droite, pour servir Mbappé. Mais le ballon finit dans Hakimi qui contrôle et remet. Puis entre une frappe insidieuse de Cherki de l’extérieur, relevée en corner par Donnarumma (31e) et une frappe sous le but de Tolisso, repoussée par les bleus (34e), il y a aussi la barre transversale d’Asensio (32e). Et l’Espagnol se rattrapait dès la 4e minute, profitant d’une passe en profondeur d’Ugarte et punissant Lopes. A la 42e minute, Mbappé charge du pied droit depuis le bord qui aboutit du côté opposé, mais ajuste ensuite son tir et servi en profondeur par Asensio traduit le quatrième sceau dans les filets (47e).

défilés

La seconde mi-temps s’ouvre sous le signe de Donnarumma, inflexible sur une frappe rapprochée de Baldé (1′). Et à part quelques occasions de Dembélé, dont une de la tête au-dessus de la barre transversale (11e), et quelques imprécisions de Mbappè, c’est encore le gardien bleu qui a fait la différence, avec au moins trois autres interventions qui ils mettent en lumière certaines faiblesses de l’arrière-garde parisienne : notes utiles pour Leao et Giroud sur les fuites parisiennes. En revanche, l’ancien Rossoneri n’a rien pu faire sur le penalty de Tolisso, qui a signé le but drapeau à la 29e minute. Mais c’est quand même 1-4 qui certifie la dernière place de l’équipe de Blanc appelée à se présenter sous la courbe au coup de sifflet final.





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