Mauvaises relations – Le mâle « Dead Cat » existe : c’est comme ça


CSalut Ester,

Je suis M. et je vous ai écrit mon histoire il y a quelques semaines en vous racontant ma première (et absolument dernière) tricher avec un mec qui me rendait fou: nous avons eu décidé de laisser tomber, pour me sauver (petite amie depuis 9 ans) et notre belle amitié.

Dommage cependant que j’étais dans le « mais et si…? » et j’étais sûr que pour lui ce qui s’était passé entre nous n’avait été ni plus ni moins qu’un caprice.

Donc, de ces sorties de groupe atroces dans lesquelles je Je sursaute si ça me touche et des jalousies inutiles pour toutes les autres filles en ruine.

Les semaines ont passé et ma vie a totalement changé : j’ai dû quitter Rome pour un emploi permanent dans ma ville natale, me séparant de mon petit ami, de lui et de ma vie à Rome en seulement 10 jours.

C’est le premier à qui j’ai annoncé cette nouvelle et il m’a rassuré que c’était bon pour moi et qu’il ne fallait pas trop mal le prendre.

Le week-end avant mon départ, lors d’une sortie de groupe, il me prend à part et une chose impensable se réalise (pour quelqu’un qui dans la vie n’a joué que le rôle de l’amant et m’a avoué ses problèmes relationnels avec les filles) : il avoue que le la nouvelle de mon départ a été pour lui un coup dans l’âme, que malheureusement cette relation inexplicable continue d’exister entre nous et que cette nuit passée ensemble a été très profonde pour lui. Nous nous serrons fort dans les bras et, à la fin, nous nous embrassons. Sans but, sans espoir, le tout avec affection et tristesse. Je me sentais mélancolique mais heureux que ce que je ressentais et pensais soit réciproque à tous égards.

La veille du départ, nous nous retrouvons pour nous dire au revoir (il avait de la fièvre et je ne pouvais pas lui dire au revoir avant avec mes autres amis). On discute, on plaisante sans fin. Au moment du salut final, j’explose et me mets presque à pleurer sur son épaule. Il me serre dans ses bras, m’assure de son amour infini pour moi et me dit que nous nous sentirons toujours, comme nous l’avons toujours fait et que nous ne manquerons jamais pour cette raison.

Il me dit qu’il ne m’embrasserait pas parce que ce n’était pas juste mais on s’embrasse quand même. Toujours avec tristesse et douceur.

Ce chapitre s’est terminé d’une manière étonnamment heureuse, mais dans mon cœur, je suis indécis entre mettre un point définitif dessus ou donner de l’espace au maudit et inévitable « mais et si …? ».

Un câlin,

M

La réponse d’Ester Viola

Cher M.,

Je suis admiré, admiré et désespéré parce que le patriarcat (on comprend le mot au sens large, on entend la suprématie générique du mâle) c’est comme ces jouets que j’avais enfant, ils s’appelaient les everinpiedi, tu les lançais de n’importe quelle hauteur, tu cognais dur contre le mur et vous les trouveriez toujours là, avec ce sourire narquois de connard, plantés fermement sur le sol.

Mâles. J’ai maintenant abandonné. Il n’y a aucune circonstance à partir de laquelle ils ne peuvent pas obtenir de la nourriture pour être le genre le plus intelligent. Regarde ce qui t’a touché : ça se prête à l’adieu, au mélodrame, on-l’entendra-toujours. Tu pars, c’est un coup porté à l’âme, mon amour.

Ils nous imitent, comme vous pouvez le voir. Gattamortano. Ils se sont même débarrassés du désir sexuel : maintenant ils sont narcissiques. Destructeurs d’âmes. Ils s’amusent encore plus. Considérant alors que pour les autres activités il y a la nouvelle phalange des libérés sexuellement, les amis autoproclamés avec avantages qui sur appel (sur tinder) font aussi la livraison. Et puis ils pleurent qu’après six mois de jeux érotiques ils sont tombés amoureux de leur ami. Vous ne dites pas.

Le mâle gagne

Bref, le mâle gagne. Et c’est gagner sur des fronts où l’on ne s’imagine pas combattre, tant on fait attention à se faire appeler avocat et réalisateur. Les ailleurs qui s’effondrent pourtant, on ne les voit même pas.

Nous revenons au triste constat que « les hommes ne sont pas du tout des imbéciles, sinon pris individuellement », Natalia nos écrit.

Au sein de leur ancien impérialisme, ils sont seulement un peu plus mal à l’aise qu’auparavant : quelques légers doutes, quelques problèmes, beaucoup d’ennuis. Ce qui change pour les femmes, par les femmes, accordé par les hommes, n’est qu’un accommodement, une amélioration surtout pour les hommes. (N. Aspesi. Il! vu par vous RIZZOLI LIBRI).

Vous me demandez : dans mon cœur je suis indécis entre mettre un point définitif ou laisser de la place au maudit et inévitable « mais et si…? ».

Sexe : les règles pour sauver le couple de la trahison (parole d'expert !)

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Le mâle « Dead Cat » existe

Je vais vous répondre avec des chiffres. Si j’additionne le temps de mes mais et celui des shampoings, il y avait assez de temps pour obtenir un autre diplôme.

Pardonnez le désespoir, M. Ce n’est pas vous, c’est comme ça que nous sommes tous devenus. La masse de protocoles reçus à cette adresse e-mail et une foule d’autres circonstances convergent toutes dans une triste direction.

Je dis, M.: l’amour est passé de mode. Personne n’a le génie de rencontrer qui que ce soit, quelques bouleversements érotiques dans le chat, mais des petits trucs, des amitiés particulières, des affinités électives, des boutons.

Le mâle, un gémissement

Maintenant, je n’ai aucune idée si nous procédons déjà rapidement en faveur de la fonte des glaciers à une décroissance désespérée, mais maintenant je vois une lettre sur six ou sept sur la trahison et les relations (vraiment) malheureuses. Le reste se plaint. Ou relation imaginaire.

« Pourquoi s’est-il fait entendre ? et « Pourquoi m’a-t-il dit cela? » ils ont remplacé le beaucoup plus réconfortant « Pourquoi a-t-il disparu après cette nuit? »

Allons-nous dans le sens des souris ? On verra. On y pense en automne, maintenant on part vers la mer, ne soyons pas affligés par ces températures.

iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE



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