Mattarella : une guerre qui ne s’est jamais terminée en paix comporte le risque constant de nouvelles violences


«Ici, nous comprenons qu’une guerre qui n’a jamais abouti à la paix comporte le risque constant de nouvelles violences et que ce qui se fait ici a le souffle de l’histoire, il est particulièrement important d’éviter de nouvelles explosions de violence». C’est ce qu’a souligné le président de la République, Sergio Mattarella, à Panmunjom, lors d’une réflexion devant les journalistes à la fin de la visite dans la zone démilitarisée à la frontière entre la Corée du Sud et la Corée du Nord. C’est une très longue barrière de 250 kilomètres, large de quatre kilomètres, qui divise encore aujourd’hui militairement les deux Corées qui, après avoir conclu l’armistice en 1953, n’ont jamais réussi à parvenir à un traité de paix.

Mattarella en conversation avec le président coréen

Une conversation est en cours à Séoul entre le président Sergio Mattarella et le président de la République de Corée du Sud Yoon Suk-Yeol. Le chef de l’Etat a été accueilli, dans la partie la plus officielle de sa visite de trois jours, par les honneurs militaires, des coups de canon et l’hymne national italien dans le palais présidentiel de la capitale coréenne. Ensuite, des entretiens élargis aux délégations officielles et la cérémonie de signature de l’accord sont prévus.

Le chef de l’Etat se rendra ensuite à Tachkent pour des entretiens avec les autorités ouzbèkes

Le chef de l’État Sergio Mattarella est accompagné de sa fille Laura et de la délégation italienne conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères Edmondo Cirielli. Il restera en Asie près d’une semaine. Après l’escale en Corée du Sud, qui le mènera également au 38e parallèle à la frontière avec la Corée du Nord, le chef de l’Etat se rendra à Tachkent pour des entretiens politiques avec les autorités ouzbèkes.

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