Masques à l’intérieur, arrêt des hypothèses en avril après Pâques


Pour la cinquième semaine consécutive, la tendance à la baisse des nouveaux cas de Covid en Italie se confirme, et les hospitalisations et les décès sont également en baisse. Un cadre en constante amélioration qui ouvre la voie à une réduction progressive des mesures en place, comme l’utilisation du pass vert et des masques intérieurs (ceux en extérieur ne sont plus obligatoires à partir du 11 février).

Sileri : à partir de mi-avril via des masques d’intérieur

Même si la pandémie, comme l’ont souligné à plusieurs reprises les experts, n’est pas terminée et que l’Agence européenne des médicaments (EMA) nous invite à ne pas baisser la garde, l’amélioration de la situation ouvre sans aucun doute une nouvelle phase. Le 31 mars, la fin de l’état d’urgence, « sera la date symbolique de la fin de la phase aiguë de la pandémie et de la normalité retrouvée », a déclaré le sous-secrétaire à la Santé Pierpaolo Sileri, selon qui on peut désormais raisonner sur une « réduction progressive des mesures de confinement ».

Après la fin de l’état d’urgence le 31 mars, « la première chose à faire est de supprimer la distance entre les personnes, en revenant utiliser la capacité normale au stade ou au bureau et en laissant le masque à l’intérieur », qui peut être retiré « autour de Pâques, à la mi-avril ». Quant à la suppression du super Pass Vert, elle doit se faire « progressivement, non pas à partir du 1er avril mais au mois d’avril, avec une progressivité surtout au travail, où j’évaluerais soigneusement une suppression avant le reste ».

La pression pour s’arrêter à l’arrêt au col vert pour aller travailler s’accentue

Par ailleurs, sur la nécessité de « dépasser le laissez-passer vert sur le lieu de travail et les sanctions y afférentes à l’expiration de l’état d’urgence », la commission de travail du Sénat s’est déjà exprimée dans un avis sur le décret-loi numéro 1 de 2022 (qui oblige , entre autres, le super pass vert des plus de 50 ans), qui braque les projecteurs sur la nécessité d’assouplir le certificat vert à partir du 1er avril dans les entreprises.

La pression pour assouplir les mesures sur le laissez-passer vert est, après tout, bipartite. Même s’il s’agit principalement de Lega et de M5. Le leader du pentastellato Giuseppe Conte a exprimé sa perplexité face à l’obligation de vaccination pour les plus de 50 ans, qui « a créé un grand débat dans le pays, avant même au Parlement », car « elle affecte fortement le droit au travail ». Alors que la Ligue avait proposé un amendement, qui a ensuite été mis au placard, qui, avec l’avis contraire du gouvernement, demandait la suppression du pass vert tout court après le 31 mars.



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