Le Trident de Modène n’est pas du tout au centre des intérêts du groupe : le véritable intérêt des principaux actionnaires semble être celui d’obtenir une totale autonomie par rapport à l’assemblée générale pour entreprendre toute opération de fusion et d’acquisition.
Prenez des Tridents pour les lanternes. Discutant pendant des semaines sur le fascinant hypothèse de vente de Maserati à Ferraripuis se retrouve à expliquer le mécanisme de la véritable manœuvre qu’il met en œuvre Stellantis, qui comporte des actions et des droits de vote, et non des voitures et des usines. Parlons de ce qui se passe, loin des potins et des projecteurs.
Comptes en jaune
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Comme on le sait, le 25 juillet, Stellantis a annoncé les résultats financiers relatifs à premier semestre 2024, jugé décevant à première vue, avec un chiffre d’affaires net de 85 milliards d’euros et une baisse de 14% par rapport à la période janvier-juin 2023, mais surtout avec un bénéfice net de 5,6 milliards négatif de 48%. Ce dernier semblait en être un indication alarmante. Nous découvrons aujourd’hui qu’il ne l’est que partiellement. Le PDG Carlos Tavares, lors de la conférence de présentation des comptes du 25 juillet, n’a pas hésité à préciser que chacun des 13 marques automobiles du groupe s’appelle un produire des profits, condition nécessaire à la survie : « S’ils ne gagnent pas d’argent, il faudra les éliminer ». Les spéculations de la presse n’ont pu s’empêcher de le souligner Maseratimaintenant de façon permanente en crise des revenus et avec une perte opérationnelle ajustée de 82 millions d’euros au premier semestre 2024, avec des ventes passant de 15 300 unités en 2023 à 6 500 unités. Selon les analyses du journal spécialisé AutomobileActualitésfin 2024, le total ne dépassera pas 12 mille.
Sirène en rouge
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Comme beaucoup s’en souviennent, Ferrari contrôlait déjà la marque Maserati de 1997 à 2005. La société de Maranello elle est aujourd’hui totalement étrangère à la galaxie Stellantis, elle est cotée à la bourse de New York depuis 2015 et en 2023 elle a atteint des résultats sensationnels, avec un chiffre d’affaires net de 5,9 milliards d’euros, en hausse de 17,2% par rapport à l’année précédente. Le premier semestre 2024 bat également des records. Le 31 juillet dernier, Stellantis dans une note a a démenti toute rumeur de vente de Maseratiimplicitement aussi à Ferrari, réaffirmant son engagement à relancer la marque malgré les retards évidents dans le développement de la nouvelle berline Quatre portes, modèle de référence du Trident sur les marchés asiatiques. Selon les analystes les plus accrédités, la suggestion d’une Maserati de s’installer à Maranello pourrait donc être résolue plus concrètement, à court terme, en formules de collaboration industrielle. Sans exclure suite à la ventemais en suivant un calendrier avec bien d’autres priorités.
Mission en gris
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Des costumes croisés, certainement pas des carrosseries de voitures de sport flashy. C’est l’horizon le plus proche de Stellantis selon l’analyse réalisée par l’agence Adnkronos, que se passe-t-il au-delà des ragots sur Maserati et explique à la place une vérité faite de grands mouvements financiers. De 2022 à aujourd’hui, Stellantis a presque retrouvé 5,4 milliards d’euros d’actions propre alors « supprime-les« , ou les éteindre comme c’est le cas essentiellement avec une lettre de changeréduisant le nombre total de titres et donc augmenter le pourcentage de poids des actions détenues par les principaux actionnaires du groupe. Le 1er août, Stellantis a annoncé un énième rachat d’actions pour 1 milliard, dont seule une partie ne sera pas annulée, restant à la disposition de l’entreprise. De juin 2022 à juin 2024, le nombre total d’actions Stellantis a diminué de 6,4%, passant de 3 143 904 381 à 2 941 629 705, soit plus de 200 millions d’actions annulées, compte tenu également du rachat avec annulation ultérieure de la moitié des actions détenues par les Chinois de Dongfeng. , pour un montant de 50 millions d’actions ordinaires.
majorité en orange
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Restant à l’analyse de Adnkronoson s’interroge sur un utilisation différente des 5,4 milliards d’euros de bénéfices, donc orientable sans contraintes pour moderniser les usines ou démarrer de nouvelles lignes de recherche et développement. Le but de ceci opération de suppression maximale, joué entièrement depuis le siège social à Amsterdam aux Pays-Bas, apparaît cependant clairement plus financier qu’industriel. Éliminer les actions signifie en fait renforcer le pouvoir des principaux actionnaires du groupe. A la naissance de Stellantis, Exor contrôlait 14,4% du total des titres, suivi de Peugeot avec 7,2% e Bpifrance représentant le Etat français, avec 6,2%. Les trois possèdent aujourd’hui le même nombre réel d’actions, mais verraient leur poids en pourcentage sur le total augmenter respectivement à 15,28%, 7,62% et 6,55%. Les trois associés contrôlaient alors 27,8% du groupe, mais maintenant je suis à 29,45%. Et ce n’est pas tout. UN clause dans le statut de Stellantis prévoit qu’un actionnaire qui détient des actions du constructeur automobile pendant une période ininterrompue d’au moins trois ans peut recevoir une action à droit de vote spécial en plus de chaque action ordinaire qui possède. Le vrai résultat final ce que visent Exor, Peugeot et l’État français à travers Bpifrance, c’est donc d’y parvenir. pourcentage de contrôle de l’entreprise que tu as surmonté en peu de temps 45% des voix, ou un autonomie totale par rapport à l’assemblée des actionnaires à entreprendre toute opération extraordinaire future. Ce sera finalement le moment d’en reparler vente de Maseratimais aussi du véritable point d’interrogation de Stellantis, en regardant le mandat De Carlos Tavares au printemps 2026. D’autres mouvements potentiels d’ici la fusion Et acquisition.
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