L’écrivain Marion Bloem (70 ans) a remporté le prix Constantijn Huygens pour l’ensemble de son œuvre composée de romans, de contes et de poèmes. C’est ce que le jury de la fondation Jan Campert a dit mardi annoncé dans une émission de radio Plastique. Fleur écrit, de Pas une fille indienne ordinairele livre avec lequel elle a percé en 1983, jusqu’à son ouvrage le plus récent indo (2020), « personnel, original, convaincant et basé sur une grande implication sociale ».

Son travail traite souvent des relations entre les Pays-Bas et l’Indonésie, ou l’ancienne colonie des Indes néerlandaises. Le sous-titre de indo est « une histoire personnelle sur l’identité » – elle explore la culture indienne, en quoi elle consiste, ce que signifie le surnom « Indo » et pourquoi il est encore utilisé. C’est un ouvrage que « toute personne intéressée par le thème de l’identité devrait lire », a écrit le jury. Bloem écrit souvent de manière autobiographique ; Sa bonne main (2016) parlait de sa mère et Un signe de vie (2018) à propos de sa sœur.

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Bloem est « confuse mais heureuse » de son profit, écrit-elle sur Twitter, et fait référence à « l’ancêtre » JC Bloem, qui a reçu le même prix en 1949. Elle mentionne également son mari, l’auteur Ivan Wolffers, décédé en octobre. « Bien sûr, mon plus grand fan me manque, mais sachez qu’il apprécie quelque chose. » Il souffrait d’un cancer de la prostate depuis 2002. Pendant des années, Wolffers lui-même et Bloem ont partagé des messages sur sa maladie et aussi sur son choix pour l’euthanasie via Twitter.

Un montant de 12 000 euros est attaché au Prix Constantijn Huygens. Bloem publiera un nouveau livre en janvier de l’année prochaine, Les filles du villagele troisième livre d’un triptyque avec Fille indienne pas ordinaire et Une fille de cent ans.



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