María Guadaña continue avec la tournée qui présente son deuxième album ‘Latidos y culebras’, dans le cadre du cycle Tournant à travers les pièces. C’est un album de seulement 7 chansons mais d’une grande intensité dont nous vous avons présenté les morceaux ces derniers mois sur des playlists telles que Séance de contrôle.
Des chansons comme le poussiéreux « Al viento » se connectent à la fois avec la tradition américaine plus alternative, ainsi qu’avec d’autres étrangers à l’Amérique tels que Tulsa et Nick Cave. D’autres fois, il joue avec glam, comme dans les vents de ‘Imagina’, en ce moment un favori de ses fans (c’est aussi un hommage aux Saints), et avec un rock intrépide, comme ‘Amanece Alimaña’.
La chanson la plus populaire de l’album, « Caballero », inspire notre titre (« J’effacerais toutes tes rides avec des baisers ») ; et pourrait donc ‘Plañidera’. Entre son refrain « Je vais pleurer jusqu’à ce que je remplisse le fond de la mer » et ses coups de cordes, ça sonne comme un tube du milieu des années 90, quand le post-grunge était si à la mode. Dans la curieuse liste des influences de María Guadaña, « Frida Kahlo et Jodoroswky, Chavela Vargas et Nick Cave, PJ Harvey et Nacho Vegas, Lhasa de Sela et Mark Lanegan », ce dernier bien sûr cité dans le communiqué de presse sur la gestation du disque bien avant de nous quitter.
Après quelques dates en Galice et un autre couple dans la Communauté valencienne, ce vendredi 18 novembre, la tournée de María Guadaña arrivera à Madrid (Moby Dick) et le samedi 19 à Valladolid (Porta Caeli). La semaine prochaine, à Palencia (Universonoro) et à Yuncler (The Rose Rock Bar). Des territoires tous liés au son intemporel particulier de l’artiste.