Manœuvres salariales de la Juve, pour les juges "Agnelli en faisait partie intégrante"

Les motifs de la sentence du Tribunal fédéral qui a condamné l’ancien président de la Juventus à 16 mois d’inhibition et 60 000 euros d’amende ont été rendus publics : « Sa responsabilité a été prouvée avec une certitude raisonnable »

Les raisons données par le Tribunal fédéral sont dures, avec lesquelles il clarifie pourquoi le 10 juillet l’ancien président de la Juve Andrea Agnelli a été condamné à 16 mois d’inhibition et à payer une amende de 60 mille euros. C’était le premier degré sur les soi-disant manœuvres salariales et relations avec les agents, sur lesquelles tous les autres prévenus, à commencer par le club lui-même, avaient négocié. Agnelli avait en effet été le seul à opter pour l’aboutissement de l’ensemble du processus procédural, étant donné que selon toute vraisemblance, il va maintenant se pourvoir devant la Cour d’appel fédérale.

le dispositif

De dures raisons, disait-on. En fait, nous lisons que « la Commission considère la responsabilité du Dr Andrea Agnelli prouvée avec une certitude raisonnable ». Les juges soulignent également que « la manœuvre salariale 2019-2020 (…) constitue un fait objectif en ce qu’elle a eu pour effet immédiat et concret d’éviter l’inscription dans les états financiers de coûts et/ou de dettes d’environ 90 millions d’euros, il ne peut donc y avoir aucun doute sur l’opposition de ce modus operandi au principe de la comptabilité d’exercice et, par conséquent, également sur la violation du principe d’un level playing field avec les autres sociétés sœurs de la Lega Nazionale Professionisti Serie A en termes d’équilibre économique financier ». Et encore : « Les conclusions préliminaires nous permettent d’affirmer avec une certitude raisonnable la contribution causale du Dr Andrea Agnelli dans la soi-disant manœuvre salariale 2019/2020. Et en effet, même si nous voulons exclure que le président Agnelli ait été le seul créateur de la manœuvre, il ne peut certainement pas être exclu qu’il en ait été une partie intégrante et essentielle ». Des discours similaires sont également tenus pour la manœuvre 2020/2021 et pour les deux cas « la pleine conscience de celle-ci par rapport à la situation économique et financière de l’entreprise » est soulignée. En revanche, en ce qui concerne les relations avec les agents, « la Formation estime qu’elle ne peut parvenir à une déclaration de responsabilité disciplinaire pour l’accusé avec une certitude raisonnable », donc de ce point de vue Agnelli doit être considérée comme acquittée.



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