Manœuvre : hypothèse d’une avance de retraite diversifiée pour les cotisants, facilitée pour les mères


Pour ceux qui sont entièrement contributifs et n’ont donc pas de cotisations sociales payées avant 1996, l’avance de la pension de trois ans par rapport à la vieillesse (à 64 ans au lieu de 67) ne sera possible que si le montant de la pension a été accumulé au moins 3 fois l’allocation sociale (503 euros) si vous êtes un homme, 2,8 si vous êtes mère d’un enfant et 2,6 si vous êtes mère de deux enfants ou plus. La nouvelle mouture de la manœuvre le prévoit, en vue du lancement du texte définitif.

Fenêtre de trois mois

Le traitement de Pension l’acompte est reconnu pour une valeur mensuelle brute maximale n’excédant pas cinq fois le paiement minimum des mensualités anticipées de la retraite par rapport à la vieillesse. Une fenêtre de trois mois est prévue.

Montant au moins 2,8 fois l’allocation sociale

En 2023, la loi prévoit que l’avance soit d’un montant de pension accumulée d’au moins 2,8 fois l’allocation sociale (1 408 euros), alors que le premier projet pour 2024 prévoyait qu’elle soit d’au moins 3,3 fois l’allocation sociale.

Hypothèse revenir à 2027 pour s’ajuster à l’espérance de vie

L’hypothèse d’un retour à 2027 pour l’ajustement de l’espérance de vie se pose. Sur la base des dernières hypothèses en circulation au vu du texte définitif de la manœuvre, la règle qui avance à fin 2024 (à partir de fin 2024) la période pendant laquelle aucun ajustement de l’espérance de vie n’est prévu pour ceux qui partent à la retraite quel que soit leur âge de 2026) sera supprimé une fois que vous aurez atteint 42 ans et 10 mois de cotisations. Dans les dernières hypothèses, le risque d’une intervention sur le turnover dans l’administration publique s’estompe également : l’article, qui dans les premières rumeurs ne circulait que comme titre, n’apparaît pas dans les dernières hypothèses en circulation.

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