Une révision à la hausse des accises sur le gazole, actuellement inférieures à celles sur l’essence. En lisant entre les lignes les intentions indiquées dans le PSB (plan structurant du budget) en vue du prochain budget, la solution est au moins étudiée par le Gouvernement. Mais qu’est-ce que cela signifierait ? Selon les premières estimations de certaines associations de consommateurs, cela entraînerait un risque réel de hausse des prix (Assoutenti parlait même d’un « impact de 3,1 milliards d’euros sur les automobilistes »). Cependant, le jeu reste à jouer et les cartes sur la table seront dévoilées à mesure que la manœuvre approche, il faut donc pour le moment préciser qu’aucune augmentation n’a été décidée et ne sera pas opérationnelle.
La révision des prestations
Mais prenons du recul. Qu’a écrit le gouvernement dans le PSB ? « Utiliser la réorganisation des dépenses fiscales dans certains domaines fiscaux, comme l’alignement des taux d’accises sur le diesel et l’essence et/ou les politiques de réorganisation des incitations présentes dans le domaine énergétique, comme un levier stratégique pour atteindre simultanément les objectifs d’augmentation l’efficacité du système fiscal italien et soutenir la pleine réalisation de la stratégie de transaction énergétique et environnementale aux niveaux européen et national”. En fait, il y a donc deux facteurs à prendre en considération. D’une part, l’opération de réorganisation des dépenses fiscales qui revient sur le devant de la scène à la veille de chaque budget et qui est de toute façon un objectif déclaré (et encore à mettre en œuvre) de la délégation à la réforme fiscale.
L’alignement
En revanche, le PSB parle d'”alignement”. En replaçant la référence dans son contexte, il est difficile de dire que les droits d’accises sur l’essence vont diminuer. L’hypothèse est plutôt de procéder à un alignement vers le haut des droits d’accises sur le diesel (diesel). Actuellement, en effet, les droits d’accises pèsent 61,7 centimes par litre sur le diesel contre 72,8 centimes pour l’essence.
Même dans le catalogue des subventions préjudiciables à l’environnement du ministère de l’Environnement (la dernière édition disponible date de 2022 et concerne les données de 2021), il était indiqué que « les accises appliquées au diesel automobile sont inférieures à celles de l’essence et cela ne peut être justifié ». en termes environnementaux”. Il y a donc une tendance sous-jacente à intervenir.
Les effets
Bien entendu, une augmentation des accises sur le diesel aurait une série d’effets directs mais aussi indirects. Direct car cela pèserait sur l’offre de ceux qui possèdent des voitures diesel et surtout sur les groupes les plus pauvres ou les plus difficiles (à bien des égards), donc les augmentations pourraient être lourdes par rapport au revenu disponible. Des effets indirects pourraient également être provoqués par les augmentations qui pourraient être appliquées au transport de marchandises et donc rendre également les biens de consommation plus chers.