Manœuvre en Chambre, mais le texte revient en commission pour l’amendement sans couverture


La discussion générale sur la Manœuvre est en cours à la Chambre des députés. Le délai d’approbation devrait être repoussé de quelques heures en raison de la règle qui alloue 450 millions aux communes non financées. Le texte devra alors retourner en commission pour corriger l’erreur. Le report de la manœuvre en commission du budget devrait être annoncé par les rapporteurs à l’issue du débat général en cours dans l’hémicycle dans lequel une trentaine d’interventions sont attendues, pour une durée d’environ quatre heures.

Vote de confiance attendu vendredi

Alors deux de plus pourraient suffire à la commission pour rayer du texte de la loi de finances la règle qui alloue 450 millions d’euros aux Communes, approuvée sans prise en charge par erreur dans la nuit de mardi à mercredi en commission. Puis nous retournerons à l’hémicycle où le gouvernement posera la question de confiance, sur laquelle l’hémicycle votera 24 heures plus tard.

Le choc entre majorité et opposition

Il est déjà arrivé d’innombrables fois que des mesures approuvées à la hâte aient rencontré des problèmes lors de l’examen du Bureau des comptes. Et la première manœuvre signée par Giorgia Meloni et Giancarlo Giorgetti au final ne fait pas exception. Bien sûr, le processus a été inévitablement compliqué par la gestation des changements au cours desquels plus d’un affrontement a eu lieu tant avec l’opposition qu’entre les partis majoritaires. Il y avait peu d’argent disponible pour les demandes parlementaires – 400 millions, la moitié utilisée dans le maxi-paquet de changements proposé par le gouvernement – et les demandes qui ont trouvé place, au final, comme toujours, ont été très nombreuses.

Modifications approuvées

Même si la plupart du temps petit. Pour satisfaire au maximum les forces politiques, par exemple, les pensions minimales ont augmenté, mais uniquement pour les plus de 75 ans, ou la possibilité est arrivée de renégocier l’hypothèque, mais seulement jusqu’à 200 mille euros et avec un plafond Isee. Outil qui a finalement été introduit, avec le grade de lycée, pour remplacer la 18app par la nouvelle carte jeunesse, qui a tant exaspéré Matteo Renzi.

Le choc sur le bouclier pénal

Reste aussi la séquelle du contentieux le plus fort, celui sur le bouclier pénal des délits fiscaux à conjuguer avec la paix fiscale. Francesco Paolo Sisto, le vice-ministre Fi qui a été le premier à rendre publique son intention d’intervenir, défend le bien-fondé d’un choix qui “n’était pas une amnistie” et sur lequel le MEF avait aussi travaillé “avec le vice-ministre Leo”. A tel point que chez les parlementaires de la majorité il n’est pas exclu qu’une intervention vienne, même si elle est difficile, après le tapage qu’a suscité la simple idée de prendre en main le dossier, que les mesures puissent être resoumises, peut-être par décret, dans peu de temps.



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