Le processus d’approche des changements budgétaires : le Nadef, c’est-à-dire la note d’actualisation de la Def qui contient les nouvelles estimations macroéconomiques, disparaît. Mais surtout, le contenu change aussi avec les nouveaux indicateurs fournis par l’UE, notamment dans les tableaux « programmatiques ». Dans le cas de l’Italie, ils indiqueront le cheminement pour 7 ans, bien qu’ils puissent être mis à jour chaque année.
En attendant l’accord
Ce cadre économique sera celui dans lequel le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti entend évoluer. La manœuvre, grâce également à la bonne tenue des recettes, ne sera certainement pas des larmes et du sang. Mais il ne peut pas être élargi. Pour l’instant, les interventions sont estimées à 23 milliards. Il s’agit de la nouvelle proposition de coupe en coin, d’un montant d’un peu moins de 10 milliards, et de la première intervention de l’Irpef, estimée à 4 milliards. Une nouvelle baisse, cette fois du taux de l’Irpef, désormais à 35% et applicable jusqu’à 50 000 euros, coûterait entre 1,1 et 1,2 milliard par point de pourcentage. L’intervention – dont la valeur est estimée à deux points et qui représenterait donc environ 2 à 2,5 milliards – est liée au succès de l’accord préventif de deux ans : cependant, les données arriveront fin octobre, après l’accord concret lancement de la manœuvre et ce sera donc un décret connexe qui apportera une bonne nouvelle aux contribuables.
Parentalité et taux de natalité
Ensuite, il y a le chapitre famille. Désormais, la prime pour les mères qui travaillent avec deux enfants n’est valable que jusqu’en décembre. Il sera également étendu et appliqué aux femmes qui travaillent avec un numéro de TVA et aux professions libérales.
Mais on ne peut pas exclure que d’autres interventions soient également menées pour soutenir la parentalité et lutter contre la natalité. Le chapitre des retraites fait certainement partie de ceux sur lesquels des interventions sont hypothéquées, mais seulement après avoir abordé les priorités et les dépenses dites non reportables, comme les ressources pour le renouvellement des marchés publics.
Pour l’instant, le quota 103 n’a pas reçu un grand nombre de partisans et l’intention serait de le proposer à nouveau, avec les autres mesures : l’option des femmes, le singe social, la décontribution (appelée prime Maroni) pour celles qui restent en activité après l’expiration de l’âge de la retraite.