Manœuvre 2025, le Gouvernement prépare une taxe sur les paris en ligne : un énorme appel d’offres pour des licences d’une valeur de 350 millions d’euros est menacé


Une taxe sur les paris pour financer les projets d’infrastructures et de rénovation des stades. Un prélèvement supplémentaire de 0,5% à appliquer directement sur les revenus bruts du secteur des paris. Le correctif, souhaité par le ministre des Sports Abodi et soutenu par la majorité, devrait être inclus dans la manœuvre budgétaire en discussion à la Chambre.

La mesure corrective est actuellement encore en cours d’évaluation technique par le MEF pour déterminer à la fois sa portée en termes de recettes et l’impact que pourrait avoir une taxe supplémentaire de cette ampleur sur la concurrence des jeux en ligne, dont l’appel d’offres a été approuvé il y a quelques semaines et est maintenant en attente de publication au Journal officiel. Le risque d’une longue série de litiges et de la ruiner en remettant en cause les recettes de 350 millions estimées par la Comptabilité est plus que réel. Il s’agirait en effet d’un changement de règles en cours, des règles particulièrement sensibles comme celles liées à la fiscalité, contrastant nettement avec les diktats de la délégation fiscale et du décret de réforme des jeux en ligne dans la mesure où la certitude des règles et la stabilité de la fiscalité. Sur les risques de contentieux, le feu est déjà au rouge.

La course à venir

Comme vous vous en souviendrez, la réforme des jeux en ligne a également dicté les règles de l’appel d’offres pour le renouvellement des concessions, obligeant les opérateurs nationaux et internationaux à payer 7 euros pour la licence de jeu en ligne, avec la possibilité d’en remporter jusqu’à 5. Comme l’a indiqué la Mef le chiffrage pour l’attribution de 50 licences produirait un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros. Mais avec l’instauration d’un prélèvement supplémentaire de 0,5% sur les revenus, seuls les opérateurs les plus structurés pourraient participer à l’appel d’offres tandis que les plus petits pourraient décider de se retirer de l’appel d’offres et de ne pas y participer, peut-être après avoir contesté les règles du jeu.

L’annonce

Ce n’est pas exactement une carte de visite passionnante pour les investisseurs, même au vu des quelques dizaines de millions que le nouveau prélèvement garantira au Trésor public et au football italien, dans un moment historique où les clubs de football – petits et grands (Milan, Inter, Rome) , Lazio) – ils se concentrent fortement sur leurs propres stades. L’initiative. Comme le rapporte l’agence spécialisée Agipronews, comme l’a révélé le directeur général de l’Agence des douanes, Roberto Alesse, la nouvelle taxe d’affectation pour les stades pourrait s’accompagner de la réouverture du parrainage d’événements sportifs par les sociétés de paris, interdit au cours des six derniers mois. ans depuis le Décret Dignité signé par le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue.



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