De la confirmation de la réduction des revenus moyens-basses à la re-proposition (et peut-être au renforcement) des incitations à l’embauche qui expirent en décembre, principalement pour les femmes et les jeunes. Et encore : fiscalité préférentielle de 5 % des primes de productivité, allègement fiscal du treizième extension du seuil d’exonération d’impôt pour les avantages sociaux , également pour les travailleurs sans enfants et un premier paquet de mesures visant à promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Au total, selon les toutes premières estimations, le volume de travail (sans famille) oscille entre 12 et 13 milliards. La semaine prochaine verra les premières réunions techniques et politiques. Le nœud de ressources reste, auprès du Ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, qui parle d’une manœuvre « difficile » dans un cadre incertain, entre finances publiques et confrontation avec l’UE.

Coupe en coin

Même après les paroles de la première ministre, Giorgia Meloni, il y aura de la place pour des mesures à l’œuvre lors de la prochaine manœuvre. A commencer par la confirmation de la coupe en coin. Maintenir six points de coin en moins jusqu’à 35 000 euros de revenus, sept points jusqu’à 25 000 euros, coûte entre 9 et 10 milliards. Environ 14 millions de salariés bénéficient aujourd’hui de cette mesure, avec un avantage en matière de masse salariale pouvant aller jusqu’à 100 euros de plus par mois.

Paquet productivité-bien-être

Des discussions sont également en cours sur le paquet productivité-bien-être qui, dans sa version la plus actualisée, viserait à confirmer la fiscalité préférentielle sur les primes de productivité à 5% (sur les primes jusqu’à 3.000 euros pour des revenus jusqu’à 80.000). Mais la pression de la majorité est forte pour supprimer les impôts sur ces sommes qui stimulent la productivité. Concernant les avantages sociaux, l’option qui prévaut est de monter jusqu’à mille euros pour les travailleurs sans enfants (nous discutons de l’opportunité de confirmer les sommes exonérées d’impôt à 3 mille euros pour les travailleurs avec enfants). Ce paquet vaut environ 1 milliard.

Treizièmes et incitations à l’embauche

Sur la table du gouvernement (et du ministère de l’Économie) il y a ensuite la réduction d’impôt du treizième mois. Il faudra entre 1 et 1,5 milliard supplémentaires pour confirmer les incitations à l’embauche envisagées aujourd’hui et qui expireront à la fin de l’année. Il s’agit d’un allègement fiscal pour ceux qui embauchent des moins de 36 ans, des femmes, des NEET. La décontribution du Sud, en revanche, est déjà financée par les précédentes lois budgétaires, mais, pour 2024, elle attend l’accord de l’UE.

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Cotisations pour le travail domestique

Des travaux sont également en cours pour récupérer la déduction sur le revenu total du cotisations de sécurité sociale payées pour les travailleurs domestiques et une assistance personnelle ou familiale. L’objectif est de porter les dépenses déductibles de 1.549,37 euros à 3 mille euros (un changement, expliquent des sources gouvernementales, qui est tout à fait approprié étant donné que la limite de 1.549,37 euros est entrée en vigueur en 2000).



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