Manifestations en Iran après la mort d’une jeune femme arrêtée

L’Iran a manifesté vendredi contre la mort d’une jeune femme interpellée en début de semaine par la police des mœurs de Téhéran. Les agences de presse internationales et médias. Selon les autorités iraniennes, il n’y a aucun lien entre l’arrestation et la mort de Mahsa Amini, 22 ans. Selon l’organisation de défense des droits humains Amnesty International, Amini aurait pu être maltraité.

Amini a visité la capitale iranienne avec sa famille. Là, elle a été arrêtée pour des raisons inconnues et emmenée au poste de police de l’unité spéciale de police qui, depuis la révolution iranienne de 1979, est chargée de veiller à ce que les femmes respectent des codes vestimentaires stricts, comme le port du foulard.

Selon la police, Amini souffrait de problèmes cardiaques lorsqu’on lui a donné des “instructions” sur les règles du pays avec d’autres femmes. Elle aurait été transportée directement à l’hôpital. Selon Amnesty International, Amini est tombé dans le coma et est décédé trois jours plus tard. Elle n’avait pas de problème cardiaque, selon la famille d’Amini. Amnesty demande une enquête pénale sur le traitement de la jeune femme. Le président Ebrahim Raisi a demandé au ministère de l’Intérieur d’enquêter sur l’affaire.

La police des mœurs iranienne a été accusée de répression plus d’une fois. L’obligation du port du foulard est traitée de manière lâche dans les grandes villes, notamment à Téhéran. En conséquence, les cheveux de nombreuses femmes sont visibles. Plus tôt cette année, la police a été critiquée après une vidéo de femmes officiers iraniennes très sévir contre une autre femme dont le hijab était lâche autour de sa tête.



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