Un groupe de manifestants dort devant l’hôtel de ville d’Amsterdam de Stopera depuis hier soir. Ils veulent ainsi faire savoir aux élus qu’ils pensent que la commune devrait accueillir plus de demandeurs d’asile.
Hier, il y avait trois manifestants. L’un d’eux était Pippi van Ommen. « Je ne l’ai jamais fait auparavant, alors j’ai réalisé que c’était mon privilège », dit-elle. « Et j’étais allongé là avec des amis. Puis quand tu réalises que dormir dehors avec des inconnus est bizarre et tu sais à quel point c’est un super opposé. »
Van Ommen espère rencontrer les conseillers lundi matin. « J’ai peur qu’ils disent, surtout chez GroenLinks, qu’ils sont complètement de notre côté, mais que c’est le gouvernement qui décide et que c’est difficile. Mais je n’ai pas du tout envie d’entendre cette histoire. Laissons cela de côté. Parce qu’ils sont le pouvoir politique et ce n’est pas une bonne histoire. »
Si cela ne tient qu’à elle, il y aura un centre de candidature à Amsterdam comparable au centre de candidature de Ter Apel. « Pourquoi ne peut-on pas former un groupe de travail aujourd’hui ou demain et qu’on l’ouvre la semaine prochaine ? Avec le coronavirus et les réfugiés ukrainiens, on a vu que les choses pouvaient s’arranger très vite. Pourquoi pas si les réfugiés ont une couleur de peau différente ou couleur de cheveux ? »
Dormi pendant des heures
Ce soir, un autre groupe de manifestants dort. Van Ommen est là le soir pour leur donner une explication. La nuit dernière, elle n’a dormi qu’une heure environ. « Parce que l’un de nous était toujours éveillé. J’ai surtout beaucoup bavardé avec les gens qui nous voyaient. »
Les manifestants espèrent maintenir la manifestation nocturne jusqu’au 10 septembre, jour où, selon l’accord d’asile, plus aucun demandeur d’asile ne dort dehors.