Des agriculteurs de tout le pays sont en route pour Stroe en Gueldre pour manifester contre les plans d’azote du cabinet mercredi après-midi. Dans certains endroits, les agriculteurs roulent sur les autoroutes, notamment l’A50, malgré les organisateurs de la manifestation appelant à l’avance à ne pas emprunter les autoroutes.
Les organisateurs de la journée d’action veulent “tourner le dos à La Haye”. Ils estiment que les agriculteurs sont touchés de manière disproportionnée et qualifient les plans d’azote d'”irréalisables, irréalisables, inutiles et indésirables”. Des agriculteurs de tout le pays se rendent sur leurs tracteurs au village de la Gelderse Vallei.
Le programme comprend divers discours d’agriculteurs, d’administrateurs d’organisations d’agriculteurs et de politiciens tels que Caroline van der Plas (BBB) et Roelof Bisschop (SGP). La journée d’action se conclura par du rock rural du groupe Drenthe Mooi Wark.
Les émissions d’ammoniac doivent être réduites de quarante pour cent
La raison de la manifestation est un plan que la ministre Christianne van der Wal (Nature et azote) a récemment envoyé à la Chambre des représentants. Selon elle, les émissions d’ammoniac provenant de l’agriculture doivent être réduites de 40 % en moyenne, afin que la nature ne soit plus surchargée. Selon les plans, pratiquement plus aucune émission ne peut avoir lieu dans les zones naturelles protégées elles-mêmes, selon le ministre, une réduction de soixante-dix pour cent est nécessaire immédiatement. Selon elle, ce n’est qu’alors qu’il sera possible de réduire suffisamment la charge d’azote sur la nature.
Les provinces doivent établir des plans au cours de l’année à venir pour atteindre les objectifs. Surtout pour les éleveurs qui ont une entreprise dans ou juste à côté des aires protégées, il est très douteux qu’ils puissent y rester si les exigences du ministre restent en place.
“Risque que la nature soit considérablement affectée”
La loi stipule que 74% de la nature classée comme “sensible à l’azote” ne pourra plus être surchargée d’ici 2035. Les scientifiques ont établi ce que l’on appelle la valeur de dépôt critique (KDW). Si la quantité d’ammoniac et d’oxydes d’azote dépasse ces valeurs, il y a un risque que la nature soit “sensiblement affectée”. Les agriculteurs en colère trouvent ces valeurs irréalistes et veulent qu’elles soient retirées de la loi.
De plus, les manifestants plaident pour « des tâches proportionnées pour tous les secteurs ». Il dit aussi que le cabinet lui-même le veut. Dans les mois à venir, des plans seront élaborés pour l’industrie et le trafic afin de réduire les émissions d’oxyde d’azote.
Concept
La compréhension des agriculteurs en colère augmente, tandis que les Néerlandais sont moins préoccupés par l’impact de l’azote sur la nature, selon une étude d’I&O Research commandée par le quotidien fidélité†
Près de la moitié (45 %) des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête déclarent soutenir pleinement les protestations des agriculteurs. En octobre de l’année dernière, c’était encore 38 %. Jeudi, la Chambre des représentants débattra des projets de la ministre de l’azote, Christianne van der Wal.
Le soutien aux agriculteurs est particulièrement fort parmi les électeurs des partis de droite tels que Forum, BBB, PVV, SGP et Ja21. Il est remarquable que la compréhension de l’agriculteur en colère ait légèrement augmenté ces derniers mois parmi de nombreux partis de gauche, tels que le Parti pour les animaux, GroenLinks et le PvdA. Mais la grande majorité de ces partis n’ont toujours pas de compréhension pour manifester les agriculteurs.