Manifestation contre le chantier de démolition à Ingooigem, la municipalité et l’entreprise apaisent


Manifestation contre le chantier de démolition à Ingooigem, la municipalité et l’entreprise apaisent

Le comité de quartier de Klijtberg recueille des signatures de protestation contre l’arrivée d’un chantier de démolition dans leur quartier à Ingooigem. En trois périodes, le manager cassait du béton pendant cinq jours. Mais contre la volonté des gens du quartier : « Ce concasseur à béton arrive à 70 mètres de ma terrasse », raconte un riverain. « Si je veux m’asseoir sur ma terrasse en été et qu’il n’y a qu’une semaine de pause et que je n’ai qu’une semaine de vacances, et alors ? Je crains les nuisances du bruit et de la poussière et aussi les vibrations. »

Et il y a aussi les camions qui montent et descendent. « Ça va être un embouteillage ici », ça sonne dans le quartier.

Les riverains reprochent à la municipalité de ne pas avoir donné de conseils à la province qui se prononcera prochainement sur le permis environnemental. La municipalité n’a pas fait cela à cause de l’implication, semble-t-il, parce que ce sont elles qui ont vendu le terrain de l’industrie lourde. « Nous pensons que la municipalité a reçu beaucoup d’argent pour cela », déclare Naomi Surgeloose du comité de quartier de Klijtberg. « Nous pensons que c’est la raison pour laquelle ils ferment maintenant les yeux sur toute l’histoire. Ils en auraient fait une meilleure zone d’expansion résidentielle. »

« Depuis 1977, il a été coloré comme un site industriel lourd », explique le maire Gino Devogelaere. « Nous ne changerons pas cela. Ces maisons ont été vendues à bas prix là-bas. Il y a une raison à cela. Mais les voisins ne doivent pas non plus exagérer. Ce ne sera pas une entreprise qui cause beaucoup de poussière et de nuisances sonores. C’est seulement son propre matériel qu’il a incorporé. »

La municipalité doit toujours également délivrer le permis de casser. L’entreprise doit également se conformer aux réglementations environnementales. « Et c’est ce que nous prévoyons de faire », déclare le directeur commercial Sander Sulmon (photo). « Les études sont en cours et les spécialistes y travaillent. Ils regardent les normes et le confort des voisins. Ils recherchent le moins possible voire aucune nuisance. Je ne veux pas être le boogeyman ou le cow-boy ici, au contraire. »

Lors de l’enquête publique, la commission n’a déposé qu’une trentaine d’objections car elle a pris connaissance de la situation trop tard, disent-ils.



ttn-fr-40