Malgré les avertissements, ProRail a laissé les blaireaux autour des chemins de fer néerlandais faire leur travail pendant trop longtemps, déclare Stichting Das&Boom. Ils ont averti il y a quatre ans de l’avancée des animaux. “Ils auraient dû intervenir immédiatement. C’est douloureux que cela ne se soit pas produit, car maintenant il est en fait trop tard”, a déclaré le président Jaap Dirkmaat à NU.nl. Mais ProRail estime que la demande de permis prend trop de temps.
Le trafic ferroviaire entre Den Bosch et Eindhoven et à proximité du Molkwerum frison est pour le moment à l’arrêt. La piste s’est affaissée à cause des tunnels que les blaireaux ont creusés en dessous.
“Chaque mois que vous attendez plus longtemps lorsque les blaireaux avancent, ils creusent plus de sable. En conséquence, le risque que la piste s’affaisse augmente”, explique Dirkmaat.
Par exemple, le sett de blaireau du chemin de fer du Brabant est connu depuis sept ans. Pendant tout ce temps, les animaux ont creusé de nombreux couloirs et pièces, ce qui rend plus difficile leur élimination.
RVO estime également que ProRail devrait agir plus rapidement
L’Agence néerlandaise des entreprises (RVO) affirme également que ProRail aurait pu demander des permis pour déplacer la traverse beaucoup plus tôt.
ProRail dit qu’il l’a fait. Ils pointent juste vers le RVO. “Nous avons demandé un permis en décembre. Mais il n’a toujours pas été approuvé”, a déclaré le porte-parole Aldert Baas à NU.nl. A cette époque, dit-il, le château était encore calme.
“Par nécessité, nous avons d’abord réduit la vitesse sur la piste à 80 kilomètres par heure et il y a quelques semaines même à 40.” Mais après inspection, il s’est avéré que ce n’était plus tenable.
Waarom vormen dassen een gevaar voor de veiligheid van het treinverkeer?
Dassen graven gangenstelsels en leven deels onder de grond. Dat doen ze het liefst in zandhellingen in rustige gebieden zoals bij het spoor. Op een gegeven moment is er instortingsgevaar van de tunnels. Als meerdere tunnels instorten, kan het spoor wat daarboven ligt verzakken. Daardoor kunnen treinen niet meer, of alleen heel langzaam, over het spoor rijden.
Le groupe de travail devait surveiller le comportement des blaireaux
Un groupe de travail a été mis en place l’année dernière en raison de l’émergence du blaireau. Cette collaboration entre la fondation et ProRail visait à mieux surveiller les blaireaux afin de réagir plus rapidement à tout affaissement. Par exemple, des endroits en Frise et dans le Brabant du Nord ont été surveillés. Cependant, le groupe de travail n’a pas été en mesure d’identifier l’affaissement à temps.
“Les blaireaux peuvent faire beaucoup de travail en quelques jours. Parfois, rien ne va pas un jour, mais le lendemain, c’est le cas”, explique Baas. “On a vu ça aussi à Esch (entre Den Bosch et Eindhoven, ndlr). En quelques jours, il y a eu du coup beaucoup plus d’activité.”
Baas qualifie donc les situations de “très graves”. “Il est donc important que nous soyons au top, car il s’agit de la sécurité du trafic ferroviaire. Mais les groupes de projet ne peuvent tout simplement pas garder un œil vigilant 24 heures sur 24.” ProRail dit surveiller de près une quarantaine d’endroits du pays où l’on trouve des blaireaux. “Dans ces endroits, ils doivent maintenant retirer les animaux de manière préventive”, explique Dirkmaat.
Mardi soir, ProRail a de nouveau soumis une demande de permis au RVO. Mais cela peut prendre un certain temps avant qu’il ne soit approuvé. Selon RVO, la demande est “en haut de la pile et est traitée en urgence”.
La demande d’approbation prend “trop de temps”
Dirkmaat parle d’une situation aiguë qui doit être traitée maintenant. “La solution structurelle doit aussi être là, mais on pourra en parler le mois prochain. C’est urgent”, souligne-t-il. L’approbation de la demande prend donc “trop de temps”, selon ProRail. Selon le porte-parole, il n’est pas possible de dire quand ils peuvent s’attendre à ce permis.
En Frise, l’approbation est attendue mercredi ou jeudi. Un château artificiel y est construit pour les blaireaux. Le faux château est construit de tuyaux et d’argile. Mais dans le Brabant septentrional, ce n’est pas une solution. “Il est trop nécessaire d’attendre pour qu’un tel château soit construit”, déclare Bert Hesse, chef de projet à la Fondation Das&Boom. On ne sait pas encore quel plan il y a pour les blaireaux à Esch.
ProRail comprend également que les espèces animales protégées sont manipulées avec soin. “Mais avec la montée du blaireau, nous devons conclure de meilleurs accords pour prévenir ce genre de problèmes à l’avenir”, déclare Baas. “C’est bon pour la nature aux Pays-Bas, mais c’est un vrai problème pour les voyageurs.”
Le blaireau devrait recevoir un protocole similaire à celui de la cigogne
La secrétaire d’État Vivianne Heijnen de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau préconise également une solution structurelle. “Chaque jour, environ 50.000 voyageurs sont désormais victimes”, écrit-elle dans une lettre au parlement. Des accords clairs doivent donc être conclus.
“Par exemple, comme cela s’est produit avec la cigogne”, explique Baas. Cette espèce d’oiseau protégée a construit des nids dans les caténaires du chemin de fer. Selon le protocole, ProRail peut intervenir immédiatement si la cigogne constitue une menace pour la sécurité du trafic ferroviaire. Baas : “Une telle politique devrait également être introduite pour le blaireau.”
ProRail a connu plus de nuisances causées par les animaux ces dernières années. L’année dernière, par exemple, le castor a également formé un problème autour du chemin de fer à Groningen. “Les développements dans la nature affectent de plus en plus l’infrastructure”, déclare Baas. Il faut plus de concertation à ce sujet. Mais il y a aussi de bonnes nouvelles : les cigognes, les blaireaux et les castors se portent bien aux Pays-Bas.
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