Malgré le scepticisme, y aura-t-il le feu vert pour le logement des travailleurs migrants à Medemblik ?


La municipalité de Medemblik décidera ce soir si elle donne son feu vert pour un éventuel logement de centaines de travailleurs migrants. Les conseils villageois et les habitants des trois localités possibles sont sceptiques. Le feu vert sera-t-il donné ou les projets de construction ambitieux seront-ils encore abandonnés ?

Photo: Travailleurs migrants au travail parmi les brocolis – ANP/Jaco Klamer

Ils sont devenus un élément indispensable de Medemblik. Des centaines de travailleurs migrants, principalement originaires de Bulgarie, de Hongrie, de Pologne et de Roumanie, viennent chaque année par ici pour un travail saisonnier.

À Medemblik, les emplois sont souvent disponibles. Les grandes entreprises de logistique comme Action et Hessing, toutes deux situées à Zwaagdijk, ne peuvent pas se passer de ces collaborateurs étrangers. Et le secteur agricole en profite également. Le manque de main d’œuvre menace la récolte, a déclaré Meindert-Jan Botman, producteur de brocolis d’Oostwoud. auparavant à NH.

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Les travailleurs migrants sont désormais devenus un maillon indispensable de l’économie (locale). Pourtant, les municipalités restent souvent confrontées à la question de savoir où doivent vivre les migrants. Aujourd’hui, ils vivent souvent dans des endroits qui ne sont ni adaptés ni sûrs. « En offrant une alternative, des logements deviendront disponibles sur le marché immobilier habituel. Et cela profitera aux demandeurs de logements », prédit le conseiller Jeroen Broeders.

La municipalité surveillera également plus intensément toute occupation illégale dans les centres des villages, si les trois emplacements choisis se concrétisent finalement.

Quels sont les lieux concernés ?

Du côté sud du Hoornseweg, juste à l’extérieur de Wognum, 300 travailleurs migrants pourraient vivre si la commune en tenait à elle. Le site, appelé « Appelschenkbos », s’étend sur environ trois hectares et concerne des terres agricoles. Il y a de la place pour 150 unités résidentielles de deux chambres. Cela signifie que l’on accorde beaucoup plus d’attention à la vie privée.

Au Stationsbuurt, le long de l’A7 à la sortie d’Abbekerk, 164 travailleurs migrants peuvent être hébergés, dont 92 permanents. Le site, appelé « Benningbroek », s’étend sur environ un hectare. 164 unités résidentielles seront installées. Il existe également des installations, comme un restaurant, pour n’en nommer que quelques-unes. Un administrateur est également présent qu’ils peuvent également contacter pour poser leurs questions.

Il y a de la place pour 300 travailleurs migrants entre le Markerwaardweg et Grutteweide, près d’Onderdijk et de Wervershoof. Le site, appelé « Workinn », s’étend sur environ quatre hectares et peut accueillir cinq bâtiments.

L’initiative « Groenpark Westfriesland » de Johan Wokke, de Wokke Vastgoed, a été rejetée par la municipalité car elle irait à l’encontre du « développement en ruban caractéristique de Benningbroek » qui caractérise la municipalité.

Pourtant, les trois sites choisis par la commune suscitent des critiques – mais aussi des inquiétudes – de divers côtés : par exemple, le conseil du village de Wognum est « loin d’être enthousiasmé » par le site « Appelschenkbos ».

Outre la perte d’une « belle partie de la superficie agricole », le village craint davantage de développement entre le Hoornseweg, la ligne ferroviaire historique Hoorn-Medemblik et Kromme Leek. Le président Peter Koopman souligne également l’augmentation du trafic sur le Hoornseweg, déjà encombré.

« Très éloigné »

Quelques kilomètres plus loin, il y a aussi des critiques. Après que les habitants du Stationsbuurt à Benningbroek aient déjà exprimé leur mécontentement face à l’éventuelle arrivée de 164 travailleurs migrants, les conseils des villages de Twisk et Abbekerk/Lambertschaag remettent désormais également en question le projet de construction.

« Il semble contraire à la politique provinciale en raison de son emplacement dans le paysage provincial spécial (BPL) », écrivent-ils dans une lettre commune. Ici, les grands lotissements ne sont plus autorisés pour « protéger le paysage culturel ». Selon eux, l’emplacement prévu est également « très éloigné » et situé dans une voie sans issue. « La présence d’équipements, ainsi que l’encouragement à l’intégration avec les résidents locaux, sont donc très limités. » Et : « Nous nous demandons également si l’emplacement juste à côté de l’A7 ne signifie pas que l’emplacement devra faire face, par exemple, au cercle de nuisance et aux valeurs de particules trop élevées de l’A7. »

Plus près du travail

Des questions se posent également concernant le site « Workinn » à Wervershoof. Bien que LTO Noord souligne l’importance d’un bon logement, le groupe d’intérêt préconise de loger les travailleurs migrants plus près du lieu de travail. « Le site est éloigné des installations et à proximité de parcelles où des produits phytosanitaires sont utilisés », selon LTO. « La motivation n’indique en aucun cas comment ils vont en tenir compte. »

Ce soir, c’est au tour du conseil municipal. S’il accepte les lieux ce soir, d’autres mesures seront prises en matière de participation citoyenne.

Ceci est un message de la rédaction commune de la Frise occidentale

Collaboration NH et WEEFF

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