Selon la Commission européenne, l’acquisition ne mettra pas en péril la concurrence dans le secteur des jeux. Les accords passés par Microsoft, dont Nintendo, sont également appréciés. Par exemple, il a été promis que « Call of Duty » reviendrait sur les consoles de ce concurrent japonais. Une licence similaire a été proposée à Sony, qui garantissait l’apparition du jeu de tir sur PlayStation pendant dix ans.
L’organisme britannique de surveillance de la concurrence a bloqué l’accord en raison de préoccupations concernant le marché du cloud gaming. Avec cette technologie, vous n’avez plus besoin d’avoir un ordinateur ou une console puissant à la maison, mais vous pouvez jouer à des jeux entièrement via une connexion Internet.
Bien qu’à ses débuts, la CMA craint que Microsoft abuse de sa position dominante actuelle sur ce marché via les jeux d’Activision Blizzard. Par exemple, Microsoft possède dans le monde entier des serveurs nécessaires au cloud gaming et peut proposer des jeux vidéo exclusivement via l’abonnement Xbox Game Pass. Microsoft a réussi à convaincre la Commission européenne en promettant à Nvidia, entre autres, que des jeux tels que « Call of Duty » et « Diablo » seront jouables sur des services de streaming similaires.
La prise de contrôle fait également face à des vents contraires sur le marché intérieur des États-Unis. Par exemple, la Federal Trade Commission (FTC) compétente a décidé d’intenter une action en justice. Cela commence le 2 août et Microsoft devra argumenter pourquoi l’acquisition de 69 milliards de dollars ne pose pas de problèmes à la concurrence.