Malgré de nouvelles attaques israéliennes, le Jihad islamique confirme le cessez-le-feu à Gaza

Les détails pratiques de l’accord ne sont pas encore connus, mais les armes devraient se taire à partir de 21h30 heure belge. Il y a eu plusieurs frappes aériennes sur Gaza ces dernières heures. Selon le Hamas, le groupe militant qui règne dans la région, cinq personnes (dont quatre enfants) ont été tuées. L’alerte au missile s’est également déclenchée dans la métropole israélienne de Tel-Aviv.

Le Jihad islamique espère que cet engagement garantira la libération de deux détenus : Bassem Saadi, un haut dirigeant du groupe palestinien arrêté cette semaine dans la ville cisjordanienne de Jénine, et Khaled Awawdeh.

L’Egypte tente depuis vendredi de s’interposer dans le conflit et de « revenir au calme ». Le pays a traditionnellement été un médiateur important entre Israël et les groupes armés à Gaza. L’Égypte est également complice de l’isolement total de la population de la bande en maintenant généralement fermée la frontière de six milles entre l’Égypte et la bande.

Israël a bombardé la bande de terre densément bouclée où plus de deux millions de Palestiniens sont piégés depuis vendredi. Plus de 5000 habitants au kilomètre carré vivent dans la région. Israël justifie ces attaques « par peur de représailles » après l’arrestation de Saadi et Awawdeh. Vendredi dernier, 43 Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes contre Gaza.

Le Jihad islamique répond aux attaques avec des centaines de roquettes sur des villes en Israël. Selon l’armée israélienne, la quasi-totalité d’entre eux sont interceptés avec le soi-disant «dôme de fer». Aucun mort ou blessé n’a été signalé du côté israélien jusqu’à présent.