Numéro 10 de la Juve, but d’Ale pour ses débuts en Ligue des Champions : le Turc nous ramène à il y a 29 ans. Liverpool est plus fort, mais tu ne peux pas perdre comme ça
Vingt-neuf ans plus tard, on a vu Del Piero sur le terrain. Ligue des champions, maillot numéro 10 à rayures noires et blanches, coin de surface adverse, tir (ou plutôt caresse) du pied droit qui va mettre le ballon sous l’intersection opposée. Manno, cette fois, ce n’était pas Alex : c’était Kenan Yildiz. Pourtant, il semble bien que ce soit la même histoire, comme si on était revenu à ce 13 septembre 1995, sous la pluie de Dortmund. Del Piero n’avait pas encore vingt et un ans lorsqu’il peignit ce chef-d’œuvre, le garçon turc est encore plus jeune (il a eu 19 ans en mai) ; pour les deux, c’était le premier match de la Ligue des Champions. La similitude entre les deux performances est frappante, des clichés qui appartiennent uniquement aux talents les plus purs. Le but de Del Piero est né ce jour-là en Allemagne, car c’était le premier d’une longue série marqué par Alex de la même manière. Des morceaux de l’histoire de la Juventus. Jusqu’à présent, Yildiz l’imitait dans sa célébration, avec une grande langue, mais hier, il l’a également copié dans cette balle qu’il a frappée là-haut. L’objectif de Yildiz est l’image de couverture de une merveilleuse nuit pour la Juvecar il n’était pas du tout évident que le retour des Bianconeri en Ligue des champions – une toute nouvelle Ligue des champions – aboutirait à une victoire aussi large, sûre et exaltante.
psv en forme
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Le PSV n’est pas l’adversaire le plus difficile que les Bianconeri rencontreront au cours de leur parcours européen, mais c’est une équipe brillante et en forme (ils ont remporté – et souvent largement – les cinq matches de championnat qu’ils ont disputés). La Juve a réussi à tenir le coup dans les vingt premières minutes, lorsque les Néerlandais ont dribblé et bien attaqué, puis se sont étendus après avoir pris l’avantage. Il est curieux que Motta – un entraîneur qui aime évidemment surprendre – ait préféré McKennie, sur le marché tout l’été, à Douglas Luiz, dans lequel le club a investi une fortune. Le terrain a donné raison à Thiago, mais on se demande pourquoi le Brésilien a autant de mal à trouver la condition et donc l’espace. Petites notes discordantes : le but encaissé à la fin, le premier encaissé de la saison (mais après la fin du match) et l’incapacité de Vlahovic à le marquer (mais il a travaillé et a délivré une belle passe décisive pour Nico).
Liverpool plus fort
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La défaite de Milan est lourde, même s’ils pourraient également compter sur une défaite contre Liverpool. Mais la soirée des Rossoneri a été pleine de lacunes inexplicables, après le flash illusoire de Pulisic qui semblait dessiner un match différent. On dira maintenant que Liverpool est trop fort, probablement à tort : Liverpool est plus fort que Milan, qui a pourtant le devoir de rivaliser différemment même contre un adversaire supérieur, notamment à San Siro (par exemple Stuttgart, qui n’a pas le Champions Rossoneri, ont fait peur à Madrid jusqu’à la 90e minute). Une équipe qui compte parmi ses titulaires presque tous les internationaux de pays prestigieux ne peut pas abandonner ainsi, comme l’a fait Milan. Et si Pulisic a eu un impact, on continue de se demander ce que Leao a fait cette fois aussi : si vous avez les qualités d’un champion, c’est dans des défis comme celui-ci qu’elles doivent émerger. Rien cependant. Liverpool a vite mis l’arrière-garde de l’AC Milan en grande difficulté, à tel point que Salah a frappé deux transversales sensationnelles, mais les deux buts photocopiés encaissés sur corners étaient inacceptables : l’AC Milan a mal défendu, Maignan n’a pas été le maître dans la petite surface qui devrait dominer. Puis le gardien s’est également blessé, juste à la veille du derby.
contre l’Inter
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Oui, le derby. Milan – peu importe ce que fait l’Inter contre City ce soir – y arrive mal. Le but contre Venezia n’a servi à conjurer la polémique que pendant trois jours, mais celui contre les Nerazzurri devient un match que l’équipe de Fonseca ne peut pas se permettre d’échouer. Les problèmes sont là et ils sont évidents, qui sait si l’intervention du patron Ibrahimovic suffira à les résoudre. Quand le lion revient – dit Zlatan – les chats disparaissent. Peut-être devrait-il travailler à transformer les joueurs milanais de chatons dociles, comme ils sont apparus devant Livepool, en lions. Ou va-t-il déléguer cette métamorphose à d’autres, à ceux qui travaillent pour lui, pour le patron Ibra ?
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