Le nombre de morts en Syrie et en Turquie à la suite des tremblements de terre dans le sud de la Turquie continue d’augmenter. Actuellement, les pays ensemble ont déjà signalé plus de 3 700 décès. Le nombre de morts devrait encore augmenter dans les prochaines heures. Pendant ce temps, la recherche de survivants se poursuit sans relâche.
Le premier tremblement de terre s’est produit la nuit dernière près de la ville turque de Gaziantep et avait une magnitude de 7,8. Cela a été suivi de 120 répliques supplémentaires, dont un autre tremblement de terre de 7,5.
Le bilan officiel des morts en Turquie s’élève actuellement à 2 316. Le gouvernement turc a également fait état de plus de 13 200 blessés en début de soirée lundi. En Syrie, au moins 1 440 personnes n’ont pas survécu à la catastrophe. Plus de 2 000 personnes ont été blessées.
Plus de 5 600 bâtiments se sont effondrés en Turquie. La réponse à la catastrophe de la Turquie a envoyé près de 10 000 secouristes et secouristes dans les zones touchées. De plus, plus de 3 500 soldats participent à l’importante opération de sauvetage. Le temps hivernal rend la recherche difficile.
L’aide vient aussi de l’étranger. Selon le service d’intervention en cas de catastrophe, 62 équipes de 50 pays ont offert leur aide. Cela comprend une équipe néerlandaise de recherche et de sauvetage, qui est partie en avion pour la Turquie lundi soir.
Un tremblement de terre s’ajoute à une guerre en Syrie
De l’autre côté de la frontière, le nord-ouest de la Syrie a été durement touché par le séisme. La catastrophe vient s’ajouter à une guerre qui déchire le pays depuis plus d’une décennie.
Une partie de la zone sinistrée est entre les mains du gouvernement. Au moins 570 personnes y ont été tuées jusqu’à présent. Le coin nord-ouest de la Syrie est sous le contrôle de l’opposition soutenue par la Turquie. Au moins 700 décès ont été signalés dans cette région.
Krijg een melding bij nieuwe berichten
La Croix-Rouge syrienne, entre autres, est active dans les villes contrôlées par le gouvernement syrien, comme à Alep, durement touchée. Dans la zone contrôlée par les rebelles, apporter une aide (internationale) est beaucoup plus difficile. De plus, les soins de santé sont déficients en raison de la guerre et du manque d’argent.
Les hôpitaux de la région ont dû faire face à un flux constant de blessures lundi. Ils ne pouvaient pas tous les gérer, comme l’ont constaté les journalistes de l’agence de presse. PA. Un médecin britannique parle d’une pénurie de ventilateurs à l’hôpital où il travaille dans la ville d’Idlib. Selon le médecin, cela l’oblige à choisir qui a la chance de survivre et qui n’en a pas.
Expérience de la guerre avec des bâtiments effondrés
Selon la Refugee Foundation, la zone touchée en Syrie est difficile d’accès pour les organisations humanitaires en raison de « la violence des groupes armés ». Dans la zone qui échappe au contrôle du gouvernement, l’organisation de secours volontaire Casques blancs est active. Ces sauveteurs utilisent leur expérience de la guerre avec des bâtiments effondrés pour sortir les gens de sous les décombres.
Environ 4,2 millions de personnes vivent dans le nord-ouest de la Syrie, dont beaucoup vivent dans de grands camps de tentes. Selon les agences d’aide internationales, le tremblement de terre ne fera qu’exacerber la crise humanitaire du pays. En plus des réfugiés de guerre, encore plus de personnes seront déplacées, craignent les organisations.
Des centaines de milliers de réfugiés vivent également du côté turc de la frontière, souvent dans des maisons mal entretenues. Des organisations telles que le Conseil pour les réfugiés aux Pays-Bas sont très préoccupées par leur situation.