Maintenant l’Inter tourne : De Vrij, Barella et Correa prolongent la Sampdoria. 3ème place accroché

Après s’être qualifiée pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, l’équipe d’Inzaghi a dépassé les blucerchiati du grand ex-Stankovic et a glissé sa quatrième victoire d’affilée en championnat.

La quatrième victoire d’affilée en championnat maintient l’Inter à -8 du Napoli en fuite et leur permettra dimanche de se rendre au Stadium pour disputer le derby italien devant la Juventus au classement. Le succès contre la Sampdoria volontaire de l’ancien Stankovic applaudi est clair, peut-être même plus que la finale 3-0 : les Nerazzurri confirment qu’ils sont en excellente forme et clôturent le quatrième match d’affilée à San Siro (dont la Ligue des Champions ) sans encaisser de but . Pas un détail dans une nuit où, cependant, la Curva Nord ne chante pas et se vide plutôt dans l’intervalle en raison de la disparition du leader historique, Vittorio Boiocchi.

DE VRIJ LE DÉVERROUILLE

Inzaghi ne change qu’un seul homme par rapport à la victoire de mercredi face à Plzen, tandis que Stankovic surprend le corsaire de Crémone Sampdoria avec 5 changements. Deux philosophies complètement différentes et la Sampdoria a initialement payé plus parce que le moteur Nerazzurri avait du mal à démarrer. Le 4-2-3-1 des invités inquiétait l’Inter et les quartiers offensifs Leris et Gabbiadini obligeaient respectivement Dumfries et Dimarco à ne pas oublier la phase défensive. La Sampdoria est courte, tient bien le centre du ring, fait preuve de personnalité et empêche la construction facile par derrière par Skriniar et ses coéquipiers. Il montre essentiellement le courage de son entraîneur lorsqu’il a joué. Un tir de Dzeko fait peur à Audero, mais depuis vingt minutes la Doria est là et n’est pas « écrasée » par le poids de la troisième dernière place du classement. Du moins jusqu’à ce que le coup de De Vrij arrive qui, sur le corner de Calhanoglu, débloque le résultat. Les Ligures ne craquent pas et ne changent pas de plan tactique, mais on voit que le coup à encaisser est dur.

CIVIÈRE EURO

L’Inter contrôle, ils auraient la chance de doubler avec Dimarco, mais Barella s’en chargera, au quatrième centre lors des 5 derniers matchs et dans une période de forme folle, pour fixer le score à 2-0 à la mi-temps. . Action spectaculaire avec une envolée sur coup franc de plus de 50 mètres de Bastoni, une maîtrise parfaite du milieu de terrain sarde et un pied droit gagnant. San Siro applaudit la photocopie en réseau du Scudetto 2020-21 contre la Juventus : même à cette époque (17 janvier 2021) les prouesses de l’ancien de Cagliari décrétaient le 2-0.

TOURNAGE

De retour aux vestiaires sans jamais avoir vu ses joueurs finir dans le miroir (ce n’est pas un hasard si la Sampdoria a la pire attaque de Serie A) et avec 40% de possession de balle, Stankovic décolle d’abord Yepes puis Villar pour insérer Vieira et Verre. Claire (quelle vaine) la recherche d’une plus grande fluidité de la manœuvre car c’est l’Inter qui a touché le 3-0 avec Lautaro, Dzeko, Calhanoglu et Skriniar. Cela ressemble à un entraînement sur cible. A mi-chemin de la deuxième mi-temps, c’est au tour de Lukaku qui, applaudi par tout le San Siro, entre (avec Correa et Acerbi) pour mettre des minutes dans ses jambes. L’Inter a un tout nouveau département offensif et ne pense pas à contrôler, mais aimerait marquer à nouveau. Il réussit avec Correa qui, après la passe décisive de mercredi en Ligue des champions, signe son troisième but personnel en Serie A grâce à une action personnelle hurlante, une chevauchée boulet de plus de 60 mètres terminée par un coup de limite imparable. Les responsabilités de la Sampdoria sont évidentes (personne ne ferme), mais après tant d’épreuves décevantes le message du Tucu à Inzaghi et à l’entraîneur Scaloni, il fait partie de ces bruyants. L’Argentin ex Lazio touche aussi le 4-0 et au final fête avec les autres sur le terrain. Mardi, le déplacement à Munich était sans intérêt, contre le Bayern, puis le derby italien. L’Inter arrive prêt après un octobre presque parfait, après le KO contre la Roma. C’était difficile à prévoir lors de la dernière pause de l’équipe nationale.



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