L’expert de la défense Ko Colijn donne aux Néerlandais un aperçu des conflits armés depuis près de cinquante ans. Pour NU.nl, il suit la bataille en Ukraine et répond à nos (et à vos) questions. Cette fois, il s’agit de l’échec de l’économie de guerre russe.
Ondanks het Oekraïense ‘tegenoffensief’ schuift de frontlinie in het oosten nauwelijks op. Dat heeft verschillende redenen: de westerse wapenhulp aan Oekraïne valt tegen, de herovering van de Krim heeft prioriteit voor Kyiv, de Russische defensie is sterk verbeterd en ook in de lucht is Rusland vaak sterker dan Oekraïne.
De Russische economie zou ondertussen zijn overgeschakeld op een oorlogseconomie. Dat betekent dat alles in dienst staat van de oorlog met Oekraïne. Het Russische budget voor defensie is in 2023 met 68 procent gegroeid en beslaat nu bijna de helft van de begroting.
Toch lijkt die oorlogseconomie niet erg succesvol. Want hoewel Rusland nu heel goedkoop granaten kan maken, komt het land er nog steeds één miljoen tekort.
En dat is nadat Rusland in de tweede helft van 2023 al twee miljoen granaten had gemaakt, en president Vladimir Poetin zich suf had gebedeld bij Iran en Noord-Korea om drones en één miljoen granaten te importeren. Daar komen nog sancties, dalende inkomsten uit olie- en gasverkoop en een inflatie van 8 procent bij.
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L’Ukraine mène des attaques surprises
Entre-temps, l’Ukraine semble tenir le coup dans un avenir proche. Cela s’explique en partie par le fait que l’Ukraine – avec les ressources dont elle dispose – mène des attaques surprises, ce qui rend parfois les Russes très nerveux. En termes de football, l’Ukraine ne joue pas systématiquement en attaque, mais marque parfois avec un contre-football sournois.
On peut désormais parler d’un schéma : l’Ukraine a déjà mené des dizaines d’attaques et d’attaques sur le territoire russe. Non seulement dans la région frontalière russe ou dans le territoire occupé par la Russie, mais aussi beaucoup plus loin de chez nous. Prenons par exemple la destruction partielle de l’usine d’armes Scheglovsky Val, dans la ville de Toula.
Les dirigeants de l’armée ukrainienne savent désormais exactement où se situent les points faibles de la défense anti-aérienne russe. Il est discret dans l’arrière-pays – dans la mesure où il fonctionne – et ne prend en compte que les actions de l’OTAN depuis le nord-ouest. Mais ce n’est pas de là que viennent les projectiles ukrainiens.
Il existe également des lacunes dans la défense aérienne autour de Saint-Pétersbourg, car certains systèmes ont été déplacés vers le front en Ukraine, où, selon les dernières estimations, près de 400 000 Russes ont été blessés ou tués.
Aucun Russe ne peut se sentir en sécurité dans ce qu’on appelle l’économie de guerre.