Sherida Spitse a participé aux Championnats d’Europe et du Monde, mais en raison d’une blessure, elle a raté les débuts olympiques des Orange Women il y a trois ans. L’internationale de 33 ans veut éliminer cet écart sur son palmarès contre l’Espagne vendredi. « Mais je ne tiens pas de listes. »
Spitse tuurt over de fraaie zwembaden van het schitterende vijfsterrenhotel in het Spaanse Estepona. Ze laat voor het eerst een korte stilte vallen. Ze heeft net gezegd dat de Olympische Spelen voor haar geen extraatje zijn. « Maar misschien is dat toch wel zo », zegt ze verontschuldigend.
Nog nooit was Spitse geblesseerd geweest toen ze het twee dagen voor de openingswedstrijd van de Olympische Spelen in Tokio uitschreeuwde van de pijn in haar knie. Een MRI-scan bevestigde een dag later dat haar olympische droom voorbij was. Na de eerste wedstrijd vloog ze naar huis.
En dus staat de teller van 227-voudig international Spitse op vier EK’s, drie WK’s en nul Olympische Spelen. Bijna troostend zegt ze dat het evenement in Tokio geen normale Spelen waren, door de coronamaatregelen. Publiek was niet welkom en de speelsters waanden zich in Japan in een gevangenis.
Spitse: « We hebben het daar best leuk gehad met z’n allen, maar het was een olympische nachtmerrie. Dat hielp me overigens niet bij de verwerking van de teleurstelling. Ik wil altijd spelen, zeker een groot toernooi. Het kwam hard binnen. »
« Cela peut être sur la liste »
Spitse aura une seconde chance en Espagne vendredi. « Ik ben er niet zo mee bezig. Ik ben niet een type dat ver vooruitkijkt. Maar het mag wel op het lijstje. Dan heb ik bijna alles wel gehad. Het zou mijn interlandcarrière compleet maken. De Olympische Spelen lijken me geweldig om mee te faire. »
Selon Spitse, cela veut tout dire. « Je ne coche pas mes tournois. Pour moi, il est important que j’apprécie le football et que je sois en forme. Je vis au jour le jour. Bien sûr, j’ai des objectifs. Mais je ne tiens pas de liste de ce que j’ai joué. Autre les gens font ça, les gens devant moi.
Enfant, Spitse n’était pas collée à la télévision pendant les Jeux Olympiques. « C’était principalement en arrière-plan. Je ne me suis pas assis spécialement pour ça. J’étais déjà occupé uniquement par le football. »
Mais la magie des Jeux enchante aussi Spitse. « J’aime le fait que vous ayez plusieurs athlètes ensemble qui veulent tous atteindre le même objectif. Vous pouvez aussi apprendre beaucoup les uns des autres. Je n’ai pas d’exemple précis pour le moment, mais vous pouvez toujours retenir quelque chose lorsque vous parler à d’autres athlètes.
« Je ne vais pas m’arrêter après Paris »
Il est tentant de dire que Spitse tente sa dernière chance de participer aux Jeux olympiques. Le capitaine a 33 ans. Mais elle a souvent déclaré qu’elle souhaitait continuer au moins jusqu’à la Coupe du monde 2027, qui pourrait avoir lieu aux Pays-Bas. Les Jeux de Los Angeles auront lieu un an plus tard.
Pour Spitse, ce n’est pas du tout un objet. « Tous les tournois auxquels je peux participer avec l’équipe nationale néerlandaise comptent beaucoup pour moi. Qu’il s’agisse de la Coupe du Monde, des Championnats d’Europe ou des Jeux Olympiques, cela n’a pas d’importance pour moi. »
Spitse a déjà déclaré qu’elle n’annoncerait pas sa retraite si l’équipe néerlandaise battait vendredi la championne du monde espagnole à Séville et atteignait les Jeux Olympiques. Défenseuse centrale, elle en est à sa deuxième jeunesse à Orange.
« J’aime encore trop ça pour éventuellement m’arrêter après Paris. J’ai envie de vivre les Jeux à un moment donné. C’est clair. » Avec un large sourire : « Alors je peux les cocher aussi. Vous pouvez le faire aussi. »