Une semaine après les inondations majeures en Libye qui ont fait des milliers de morts, la situation des survivants devient de plus en plus dangereuse. Les épidémies, les mines terrestres emportées et le manque d’eau potable suscitent des inquiétudes.
« Na overstromingen breken vaak ziektes uit », zegt de Libische geneeskundestudent Mohamed Wanis Tajouri tegen persbureau Reuters. Hij is samen met zijn medestudenten uit Benghazi naar de zwaar getroffen stad Derna in het oosten van Libië gekomen om te helpen desinfecteren.
Bij zonsopkomst was de verwoesting van Derna zondag goed te zien. Overal liggen bergen met puin, stukken verwrongen metaal en overblijfselen van verwoeste auto’s.
Des montagnes de décombres, des fosses communes et des mines terrestres emportées
De nombreux survivants ne savent pas s’ils doivent quitter la ville ou rester. Cette dernière devient de plus en plus dangereuse. Les mines terrestres et autres munitions, vestiges de plusieurs années de conflit dans le pays, ont été déplacées par les eaux de crue et représentent un risque pour les plus de 35 000 habitants déplacés de Derna qui sont en route vers un abri sûr.
Des centaines de morts ont désormais été enterrés dans des fosses communes. Mais l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres organisations humanitaires avertissent les autorités libyennes de ne pas le faire en raison des risques sanitaires. À long terme, les charniers situés à proximité de sources d’eau peuvent contaminer les nappes phréatiques.
Le ministre de la Santé, Ibrahim al-Arabi, du gouvernement de l’ouest de la Libye, s’était déjà prononcé contre Reuters qu’il était certain que les eaux souterraines de Derna étaient déjà mélangées à l’eau des cadavres, des animaux morts, des déchets et des produits chimiques. Il a conseillé aux habitants de Derna de ne pas s’approvisionner en eau aux puits.
Le directeur Mohammad al-Qabisi de l’hôpital Wahda de Derna craint l’apparition de maladies d’origine hydrique comme le choléra.
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« Nous n’avons ni eau, ni ressources »
Hamad Awad était assis dimanche sur un tapis dans une rue déserte avec une bouteille d’eau et du linge de lit à côté de lui. « Je reste pour nettoyer le quartier et découvrir qui est toujours porté disparu », a-t-il déclaré. Reuters.
« Nous ne savons toujours rien. Nous entendons des rumeurs, certains nous rassurent que nous pouvons rester. D’autres disent que nous devons quitter la ville. Nous n’avons ni eau ni ressources », a déclaré Wasfi, un habitant de Derna.
Libië werd vorige week getroffen door de verwoestende storm Daniel. Hele wijken van de stad Derna werden weggevaagd door overstromingen na twee damdoorbraken. Duizenden mensen kwamen om het leven, maar het precieze dodental is nog moeilijk vast te stellen.
- De VN meldde ruim 11.000 doden. Die cijfers zouden gebaseerd zijn op data van de Libische Rode Halvemaan (de plaatselijke tak van het Rode Kruis), maar die hulporganisatie sprak dit tegen.
- De Internationale Organisatie voor Migratie (IOM) spreekt van de helft minder doden.
- Er worden ook nog duizenden mensen vermist.