Esmee Brugts (20 ans) avait le choix l’été dernier parmi les meilleurs clubs européens après son excellente Coupe du monde avec l’équipe néerlandaise. Elle réalise un transfert de rêve au FC Barcelone, mais reste les deux pieds sur terre. « Je ne suis qu’un jeune. »
Als klein meisje rende Brugts steevast in een Barça-shirtje van Ronaldinho rond op de voetbalvelden van het Zuid-Hollandse Heinenoord. In de jaren die volgden, breidde ze haar collectie uit met de shirts van David Villa, Lionel Messi en Neymar.
Nooit had ze gedacht haar eigen naam op het paars-blauwe shirt te zien. Tot afgelopen zomer. Na een sterk seizoen bij PSV groeide ze bij het Nederlands elftal uit tot een van de uitblinkers op het WK. Dat bleef niet onopgemerkt.
Manchester United, Chelsea en Manchester City klopten bij haar aan, maar Brugts wimpelde de Engelse topclubs meteen af toen er interesse kwam van FC Barcelona. « Het is mijn droomclub », zegt Brugts na een training van Oranje tegen de toegestroomde pers in Zeist.
De Zuid-Hollandse twijfelde geen moment toen ze haar handtekening zette onder een contract bij de Catalaanse club tot de zomer van 2027. « Ik wilde dit altijd, maar ik had geen idee of het mogelijk was. Ik kan nog niet geloven dat het gelukt is. Het is echt te gek. »
Un entraînement plus dur qu’au PSV
Une semaine après son retour de la Coupe du Monde, Brugts a commencé à préparer la nouvelle saison à Barcelone. Et c’est très différent du PSV, où Brugts a joué de 2020 à 2023.
Dans l’équipe d’Eindhoven, elle suivait parfois un entraînement de musculation deux fois par semaine, à Barcelone, cela se produit huit fois par semaine. « C’est intensif, mais c’est aussi quelque chose auquel le corps doit s’habituer. Je dois aussi me donner du temps pour ça. »
Ces entraînements difficiles sont là pour une raison. La saison dernière, le FC Barcelone a disputé pas moins de 48 matches, avec comme point culminant la victoire en finale de la Ligue des Champions. Mais pas seulement sur le terrain, il y a aussi de nombreux changements pour Brugts en dehors du terrain.
Un climat différent, plus de nourriture néerlandaise et une autre langue. « Je ne comprends rien », dit Brugts en riant. « J’étais un peu occupé via une application, mais parler dans la vraie vie, c’est très différent. Et quand ils parlent catalan, je ne le comprends plus du tout. »
« Je ne suis pas arrivé sur le banc »
Même si Brugts a conquis le cœur des fans de football du monde entier, elle reste terre-à-terre. « Je suis encore un jeune et je devrai aussi me montrer à Barcelone. J’espère pouvoir gagner des minutes de jeu, mais cela prendra du temps. »
Brugts a fait ses débuts en compétition samedi dernier contre le Madrid CFF (victoire 2-0). La Néerlandaise est arrivée cinq minutes avant la fin. Mais cela va changer. « Je n’ai pas été amené à m’asseoir sur le banc, bien sûr. »
Elle devra conquérir sa place parmi de grands noms comme Alexia Putellas et Keira Walsh. « J’aime être parmi ces joueurs. Être parmi les meilleurs joueurs du monde à l’entraînement vous rend bien meilleur. Je veux tout absorber et apprendre. »
Position toujours un point d’interrogation
Brugts était habituée à jouer comme ailière gauche, mais l’année dernière, elle a obtenu une place d’arrière latéral offensif sous la direction de l’entraîneur national Andries Jonker. Elle ne sait pas encore exactement pour quel poste elle est venue au Barça.
« Je cherche encore mon poste. Je sais plus ou moins à Oranje, mais au Barça je ne sais pas encore. Je peux jouer dans de nombreux endroits, mais j’espère toujours découvrir ce qui est le meilleur. »
Brugts échangera le maillot du Barça contre celui de l’équipe nationale néerlandaise la semaine prochaine. L’équipe néerlandaise affrontera la Belgique en Ligue des Nations vendredi. Une confrontation avec l’Angleterre de Sarina Wiegman suivra mardi.