Magie de Zapata et Turin moquées : l’Atalanta dépasse l’Inter e "voir" la quatrième place

Zappacosta donne l’avantage à la Déesse, Sanabria répond en seconde période puis, en finale, l’invention gagnante de Duvan

De notre correspondant Mario Pagliara

Il y a aussi l’Atalanta en lice pour la Ligue des champions, et c’est le message le plus fort que l’équipe de Gasperini envoie au championnat à partir de ce soir à Turin. Les grenades perdent un match bien joué, mais se paient pour deux fautes individuelles sensationnelles : d’abord celle de Milinkovic à l’avantage de Zappacosta lorsque le gardien a encaissé un but sur son poteau d’une frappe du gauche. Vient ensuite l’erreur de Schuurs à la 88e minute, qui se glisse dans la surface et laisse Zapata libre de frapper devant Milinkovic. Le 1-1 momentané de Sanabria n’a servi à rien : c’est son dixième but en championnat. L’Atalanta remonte à 55 points, soit deux de moins du duo Milan-Roma qui occupe la quatrième place.

Zappacosta express

Turin et l’Atalanta se sont beaucoup respectés en première mi-temps. Entraîneurs formés dans la même école (évidemment Juric et Gasperini), structures tactiques identiques (3-4-2-1), réglages en miroir. L’interprétation a un peu changé dans la première partie du match, car Toro a misé un peu plus sur la possession (64% en faveur), tandis que l’Atalanta a défendu avec une ponctualité absolue ne concédant même pas un tir à Toro mais faisant beaucoup de mal sur l’aile droite. En fait, l’ancien Zappacosta s’est occupé de débloquer l’équilibre : quelques coups de gueule dans les premières minutes avaient déjà déclenché la sonnette d’alarme de la part de Lazaro et Djidji. Mais c’est peu après la demi-heure (à 34′) qu’une de ses percussions devient dévastatrice. Dans l’avantage de Bergame, il y a au moins trois erreurs de grenades : la première est de Linetty, qui perd une balle empoisonnée au milieu de terrain, favorisant le départ de Zappacosta. Ensuite, il y a Lazaro qui est incapable de contenir l’ailier de Gasperini qui l’accompagne efficacement dans la surface. Et enfin Milinkovic – et c’est l’erreur la plus grave des trois – qui marque un but (Zappacosta ne s’en réjouit pas) qui n’est jamais inscrit au premier poteau. A la pause, l’Atalanta a pris les devants avec l’unique tir de toute la première mi-temps.

Sanabria-Zapata

En début de seconde mi-temps, Juric court à couvert : il sort un Karamoh sourd sous la douche pour lancer Vlasic. Le Croate ajoute immédiatement de l’électricité à la ligne de front : en six minutes, il est le protagoniste d’un point de départ intéressant pour Ilic et immédiatement après, le premier tir face à Toro est le sien, maladroitement intercepté par Sportiello. Gasperini répond après huit minutes avec Zapata pour Hojlund et Boga pour Pasalic. Toro prend plus de moyens : un pied gauche de Rodriguez est bloqué au sol par Sportiello (16e). Dans la demi-heure arrive le match nul mérité de la grenade : Miranchuk décoche une frappe du pied gauche que Sportiello ne retient pas, Sanabria ramène le match à égalité. Et donc il grimpe dans les deux chiffres : c’est son dixième but en Serie A. Et alors que le match s’essouffle, à deux minutes de la fin, Schuurs commet la seule erreur de ce qui avait été une excellente soirée jusque-là : glisser dans le zone devant Zapata qui trouve facilement le 1-2. C’est le tir à trois points de l’équipe de Gasperini.



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