Macron appelle ses rivaux à se joindre à sa lutte contre la « fièvre extrémiste »


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Emmanuel Macron a lancé un appel à ses rivaux politiques pour qu’ils se mobilisent derrière sa plateforme centriste et combattent ce qu’il a décrit comme la « fièvre extrémiste » qui s’empare de la France aux deux extrémités de l’échiquier politique.

Le président français a visé mercredi le parti d’extrême gauche France Insoumise ainsi que le parti d’extrême droite Rassemblement national qui a remporté les élections européennes de la semaine dernière, l’incitant à dissoudre le Parlement et à convoquer des élections anticipées – une décision qui a choqué les politiciens et marchés.

« C’est simple : nous avons aujourd’hui des alliances contre nature aux deux extrêmes, qui ne s’accordent sur rien et ne sont pas capables d’appliquer un programme politique », a déclaré Macron lors d’une conférence de presse à Paris. « Nous ne sommes pas parfaits, nous n’avons pas tout bien fait mais nous avons eu des résultats et nous avons protégé le pays. »

« Depuis dimanche soir, les masques tombent », a déclaré Macron, répondant à l’appel du leader conservateur Eric Ciotti mardi à s’associer au RN de Marine Le Pen. A gauche, les partis ont également noué une première alliance pour présenter une liste unique de candidats aux deux tours parlementaires du 30 juin et du 7 juillet.

Macron a qualifié d’absurdes les informations selon lesquelles il pourrait éventuellement démissionner avant la fin de son mandat en 2027 : « Je crois en la force de nos institutions. »

Il a exposé certaines de ses priorités dans un appel aux électeurs, notamment faire davantage pour aider les budgets des ménages, et a proposé de construire « un nouveau projet » avec des politiciens et des gens « qui ne se reconnaissent pas dans la fièvre extrémiste ».



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