L’usine Ferrero d’Arlon redémarrera plus tard que prévu

En avril, il est devenu évident que l’usine Ferrero d’Arlon était à l’origine de centaines de chocolats Kinder contaminés. Selon le dernier décompte du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), 266 infections confirmées et 58 infections probables ont été détectées dans 13 pays. En Belgique, 62 cas de salmonelles ont été liés à la contamination, a annoncé mi-mai l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (FAVV).

La société a fermé ses portes le 8 avril après la révocation de la licence de production. La direction voulait reprendre la production le 13 juin. C’est la première date possible évoquée il y a quelques semaines, explique la direction. Cependant, il apparaît désormais qu' »un peu de temps supplémentaire » est nécessaire, selon Laurence Evrard, porte-parole du site. « Nous collaborons toujours avec l’AFSCA », évoquant le travail effectué de manière « constructive et approfondie ». « Nous voulons que tout soit parfait lorsque nous redémarrerons », a déclaré le porte-parole.

Du côté syndical, il est confirmé que la date du 13 juin n’est plus d’actualité. « Lors de notre dernière rencontre avec la direction, il a été question d’un redémarrage dans la dernière semaine de juin », raconte Sylviane Arnould de CSC Alimentation et Services. Elle s’inquiète de l’impact de ce retard sur l’emploi. Le maintien des salaires des salariés jusqu’au 12 juin a déjà été négocié.

L’usine d’Arlon, ouverte en 1989, emploie 725 personnes, selon le site, un nombre qui peut monter jusqu’à 1 100 en période de pointe. Le parquet luxembourgeois a ouvert une information judiciaire contre Ferrero après l’incident.