La production du chocolatier Ferrero à Arlon est toujours à l’arrêt après une infection à la salmonelle qui a rendu des gens malades dans toute l’Europe.
Une réunion s’est tenue vendredi entre la direction et les syndicats. « La direction travaille actuellement sur un plan de redémarrage qu’elle devra soumettre à l’AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire). Si le plan est approuvé, l’usine pourra rouvrir », a déclaré Sylviane Arnould du syndicat chrétien. « Premièrement, la maintenance des lignes de production sera nécessaire. Nous aimerions savoir à quoi cela ressemblera et combien de personnes seront nécessaires. Mais il est encore trop tôt pour cela. »
Les employés de l’usine seront payés jusqu’au 8 mai, comme convenu il y a dix jours. Rien n’est encore clair sur ce qui se passera ensuite si la production ne peut pas être redémarrée, selon la syndicaliste.
La situation est plus précaire pour les intérimaires, qui ne peuvent retourner à l’usine sans activité. Selon Arnould, la direction a proposé à une soixantaine d’entre eux un contrat à durée déterminée. « Les saisonniers sont indispensables au redémarrage de l’usine. Il est donc important de rester en contact avec eux, nous avons exhorté la direction à le faire.
Le 2 mai, syndicats et direction se réuniront à nouveau. « Le dialogue social est bon au sein de l’entreprise, donc si des développements importants devaient intervenir entre-temps, nous serons tenus informés », a déclaré le délégué de la CSC.
Il y a quelques semaines, des salmonelles ont été trouvées dans un certain nombre de produits Ferrero, notamment des œufs en chocolat Kinder Surprise. La contamination provenait de l’usine d’Arlon ; l’AFSCA l’a fermé début avril et a lancé un rappel à grande échelle. L’usine emploie entre 500 et 1 000 personnes, selon la saison.
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