« À la suite de l’attaque contre la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, le système de sécurité d’urgence a été activé sur l’un des trois réacteurs en fonctionnement, qui a été arrêté », a déclaré Energoatom à Telegram. Un attentat à la bombe aurait causé de « lourds dégâts » à une station d’azote et d’oxygène et à un bâtiment annexe, laissant planer un risque de fuite d’hydrogène et de matières radioactives. « Le bombardement a créé un risque sérieux pour le fonctionnement sûr de la centrale », a déclaré Energoatom, ajoutant que la centrale continue de produire de l’électricité et que du personnel ukrainien y travaille toujours.
Les autorités ukrainiennes ont accusé vendredi les forces russes d’avoir mené trois attaques près d’un réacteur de la centrale électrique de Zaporizhzhya dans le sud, bien que Moscou contrôle cette zone depuis le début de l’invasion. L’armée russe a affirmé que les forces ukrainiennes étaient derrière les attaques.