Un conseiller du maire de Marioupol, Petro Andryushchenko, a refusé l’ultimatum de la Russie de cesser de défendre Marioupol. Il a rapporté que sur Telegram dimanche, écrit la chaîne d’information américaine CNN† « A partir d’aujourd’hui, nos combattants continueront à assurer la défense », a écrit le conseiller.
Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée russe a appelé les combattants ukrainiens de Marioupol à se rendre avec un ultimatum. L’ultimatum est entré en vigueur à 6 heures du matin (heure de Moscou) dimanche matin et a duré sept heures. La Russie a promis de ne pas tuer les combattants qui se rendraient.
La Russie prétend que Marioupol a été largement conquis. Ce n’est que dans l’usine sidérurgique d’Azovstal qu’il y aurait des soldats. Il s’agirait de membres du bataillon Azov et de soldats ukrainiens réguliers, bien que, selon les forces armées russes, il y ait également des combattants étrangers parmi eux. La Russie et l’Ukraine affirment que la situation dans la ville portuaire ukrainienne et autour de l’usine est très grave.
Selon Andryushchenko, les défenses de Mariupol se poursuivent également à l’extérieur de l’aciérie. L’image que la Russie tente de véhiculer de la ville, dans laquelle il n’y a que des combats autour de l’usine d’Azovstal, « ne correspond pas à la réalité », dit-il. « La nuit dernière, il y a eu des combats dans la rue Taganrog, à cinq kilomètres d’Azovstal. » Pendant les combats, les troupes russes bombardaient à nouveau des cibles civiles « avec de l’artillerie lourde ». Ces réclamations concernent CNRC ne peut pas être vérifié de manière indépendante.
Cet article fait également partie de notre blog en direct : L’Ukraine rejette l’ultimatum russe de rendre Mariupol